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Pas question d’acheter un bar tout fait, alors qu’il est si distrayant d’en fabriquer un sur mesure. L’idée, ici, consiste à le bâtir en entrée de cuisine et à le recouvrir de lamellé-collé 30 mm, lequel va courir au sol, remonter contre le mur et couvrir également le plafond. La pose d'un tel plan de travail n'est pas sorcier mais demande beaucoup de précision pour que le chantier se déroule sereinement.
Le choix du charme et de la solidité
Il existe de multiples matériaux pour constituer un plan de travail en cuisine, du plus simple au plus élaboré. Cela va du granit au verre en passant par le béton ciré. Nous avons choisi ici de détailler l'installation d'un bar prolongeant le plan de travail réalisé dans un matériau couramment utilisé pour ce genre de chantier : le bois lamellé collé, BLC pour les intimes.
Le lamellé collé peut être fait de plusieurs essences, d'où le choix disponible pour accorder le plan de travail au reste de la cuisine. Son prix variera selon les essences que vous recherchez. Son utilisation demande un minimum d'entretien pour rester beau : il faut éviter les sources de chaleur trop vives - pas de plat brûlant sortant du four donc ... - et nourrir régulièrement le plan de travail en le huilant. S'il est sensible aux rayures, il peut toutefois reprendre un coup de neuf grâce à un petit ponçage qui lissera les défauts.
Le lamellé collé ne vous tente pas ? Qu'à cela ne tienne, il existe aujourd'hui de nombreuses autres solutions pour habiller votre cuisine, des plus classiques au plus originales.
Matériaux : Les classiques
Le stratifié
Un incontournable dans la cuisine depuis des années. Aujourd’hui, il s’agit souvent de stratifié compact, peu épais mais massif.
Le plus : Il se décline dans une multitude de coloris, de décors et d’imitations. Résistant à la chaleur et aux chocs. Excellent rapport qualité/prix.
Le moins : Attention aux infiltrations d’eau, il craint l’humidité.
Les pierres de synthèse
Elles s’appellent Corian®, Silestone, Cristalite ou Pierre de plan... et sont toutes douces au toucher.
Le plus : Elles sont faciles à découper pour réaliser des égouttoirs, intégrer des cuves d’évier sans joint apparent ou des joncs en inox en guise de repose-plats.
Le moins : Une transformation sur mesure qui coûte.
Les pierres naturelles
On utilise surtout le granit. Il peut être dépoli ou bouchardé, rainuré ou taillé pour prendre toutes les formes et intégrer éviers et égouttoirs.
Le plus : Un matériau résistant à toute épreuve.
Le moins : Le prix d’une conception sur mesure par un marbrier façonnier.
Matériaux : Des matières plus tendance
L'inox
Pour des cuisines résolument contemporaines.
Le plus : Chocs thermiques et mécaniques ne lui font pas peur. Très hygiénique.
Le moins : Il se patine avec le temps.
Le béton ciré
Il permet d’être assorti au sol et aux murs.
Le plus : Une jolie matité et des tons originaux grâce au grand nombre de pigments disponibles.
Le moins : Il se patine avec le temps.
Le verre
Pour être résistants, les plans sont réalisés avec du verre trempé d’au moins 20 mm d’épaisseur.
Le plus : Teinté dans la masse, il égaie les cuisines.
Le moins : Attention aux chocs. Ce sont surtout les bords qui souffrent.
La lave émaillée
On la retrouve souvent dans les cuisines provençales.
Le plus : Une large palette de teintes d’émail et une brillance très séduisante. Grande résistance.
Le moins : Difficile à travailler. Un prix au mètre carré très élevé.
La pose d'un bar en lamellé collé en sept étapes
Le chantier n'est pas difficile en soi, mais il faut être précis et commencer par bâtir une structure de tasseaux rabotés de 30 x 30 mm. Une ossature pour le bar, qui commence par des tasseaux vissés au sol sur lesquels nous fixons, tous les 60 cm, des tasseaux verticaux. Une fixation réalisée avec des cornières métalliques. Cette structure, nous la bâtissons au-dessus également.
La pose du lamellé-collé commence d’ailleurs par le haut du bar. Après une prise de mesure attentive, coupez le panneau et venez le fixer sur les tasseaux horizontaux grâce à des serre-joints. Vous avez les mains libres pour fixer le lamellé contre les tasseaux. Prépercez avec une butée de profondeur sur la mèche, du haut vers le bas, puis vissez.
Tracez sur le lamellé-collé une ligne rectiligne sur laquelle vous marquez le centre des futurs spots. Puis équipez votre perceuse d’une scie cloche, et percez au diamètre recommandé pour le corps de spots. Débranchez le courant et connectez les spots. Rebranchez, testez...
La pose du lamellé se poursuit sur le montant vertical qui descend vers le bar. Là encore, effectuez un préperçage en passant par la joue extérieure qui est encore libre. Par la suite, nous la couvrirons d’une plaque de plâtre. Ces précautions nous permettent de ne jamais percer sur la partie visible du lamellé.
Pour la planche horizontale du bar, on rencontre une petite difficulté. L’extrêmité côté passage dans la cuisine doit être biseautée de 45°. En pratiquant le même biseau pour la planche qui part du sol vers le haut du bar, nous créons un joint parfait, invisible une fois poncé. L’angle est réussi grâce à une scie circulaire inclinable.
Le lamellé-collé du seuil d’entrée de la cuisine est collé grâce à une colle spéciale parquets. Procédez à un double encollage, au dos du lamellé et sur le sol. Marouflez et tapotez au maillet en caoutchouc pour que le seuil soit parfaitement de niveau. Si le lamellé-collé en 30 mm est trop épais pour se raccorder au carrelage, optez pour du 20 mm.
Vous devez désormais habiller l’ensemble du bar et des ossatures en tasseaux. Nous choisissons le plâtre, en coupant au cutter des plaques de 13 mm. Elles viennent masquer un côté du bar (l’autre côté disposera de portes et de caissons de rangement). Le plâtre, encore lui, habille les côtés du caisson où se trouvent les spots.
Le chantier n'est pas difficile en soi, mais il faut être précis et commencer par bâtir une structure de tasseaux rabotés de 30 x 30 mm. Une ossature pour le bar, qui commence par des tasseaux vissés au sol sur lesquels nous fixons, tous les 60 cm, des tasseaux verticaux. Une fixation réalisée avec des cornières métalliques. Cette structure, nous la bâtissons au-dessus également.
La pose du lamellé-collé commence d’ailleurs par le haut du bar. Après une prise de mesure attentive, coupez le panneau et venez le fixer sur les tasseaux horizontaux grâce à des serre-joints. Vous avez les mains libres pour fixer le lamellé contre les tasseaux. Prépercez avec une butée de profondeur sur la mèche, du haut vers le bas, puis vissez.
Tracez sur le lamellé-collé une ligne rectiligne sur laquelle vous marquez le centre des futurs spots. Puis équipez votre perceuse d’une scie cloche, et percez au diamètre recommandé pour le corps de spots. Débranchez le courant et connectez les spots. Rebranchez, testez...
La pose du lamellé se poursuit sur le montant vertical qui descend vers le bar. Là encore, effectuez un préperçage en passant par la joue extérieure qui est encore libre. Par la suite, nous la couvrirons d’une plaque de plâtre. Ces précautions nous permettent de ne jamais percer sur la partie visible du lamellé.
Pour la planche horizontale du bar, on rencontre une petite difficulté. L’extrêmité côté passage dans la cuisine doit être biseautée de 45°. En pratiquant le même biseau pour la planche qui part du sol vers le haut du bar, nous créons un joint parfait, invisible une fois poncé. L’angle est réussi grâce à une scie circulaire inclinable.
Le lamellé-collé du seuil d’entrée de la cuisine est collé grâce à une colle spéciale parquets. Procédez à un double encollage, au dos du lamellé et sur le sol. Marouflez et tapotez au maillet en caoutchouc pour que le seuil soit parfaitement de niveau. Si le lamellé-collé en 30 mm est trop épais pour se raccorder au carrelage, optez pour du 20 mm.
Vous devez désormais habiller l’ensemble du bar et des ossatures en tasseaux. Nous choisissons le plâtre, en coupant au cutter des plaques de 13 mm. Elles viennent masquer un côté du bar (l’autre côté disposera de portes et de caissons de rangement). Le plâtre, encore lui, habille les côtés du caisson où se trouvent les spots.
