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Les plaques ondulées sont un incontournable de la toiture dite légère. Qu’elles soient opaques ou translucides, les plaques ondulées se posent de la même manière, sur une structure légère constituée de chevrons. Elles sont tout à fait adaptées pour équiper un carport ou coiffer un abri de jardin.
Un matériau de couverture tout terrain
Les plaques ondulées sont devenues une alternative de choix pour la couverture de bâtiments annexes, allant de l'abri de jardin à la grange. Dans leur version translucide, elles peuvent même habiller le toit d'une véranda, laissant ainsi passer beaucoup de luminosité.
Mais qu'est de que des plaques ondulées ? Ce sont de grandes plaques rectangulaires faites dans divers matériaux allant du PVC au polycarbonate en passant par le polyester armé. Elles peuvent être transparentes ou non. Comme leur nom l'indique, elles sont ondulées. La forme de l'onde est plus ou moins ample, là encore les variantes sont nombreuses pour s'adapter à toute sorte de toiture.
Elles ont pour grand avantage d'être simples et rapides à poser et surtout d'être légères. Ces plaques ondulées sont utilisées pour constituer ce que l'on appelle une toiture légère du fait de leur faible poids. En effet, ce genre de toiture pèse entre 3 et 10kg/m2, ce qui n'a rien à voir avec les toitures traditionnelles beaucoup plus lourdes, mais qui remplissent d'autres fonctions.
Bon à savoir : ces couvertures qui sont moins chères que les couvertures traditionnelles, sont néanmoins résistantes.
Les différentes plaques translucides
Parfois dénommées « plexiglas », ces plaques n’en sont pas. En effet, le véritable plexi est un polyméthacrylate de méthyle (PMMA) et n’est pas utilisé pour fabriquer des plaques ondulées. Trois matériaux le remplacent.
Le PVC
Brillant d’aspect lorsqu’il est neuf et presque transparent, le PVC est économique. Les panneaux sont souples, légers et faciles à mettre en œuvre. Mais ils sont sensibles aux variations de température. La chaleur les déforme. Le gel les rend cassants.
Le polyester armé
Ces panneaux se repèrent facilement à leur trame visible en fibre de verre. Ils sont relativement rigides. Ils offrent une très bonne résistance aux intempéries et aux conditions climatiques. Ils sont particulièrement utilisés dans le monde agricole et les hangars industriels. Le prix du polyester armé est voisin du PVC. Son principal inconvénient est de jaunir progressivement.
Le polycarbonate
Ce matériau laisse bien passer la lumière. Il résiste aux agressions climatiques et aux chocs. C’est celui qui affiche la durée de vie la plus longue. Mais c’est aussi le plus cher, entre deux et trois fois plus que les deux autres. Dans ces conditions, il est préférable de l’utiliser dans ses versions alvéolaires, en panneaux plats, qui apportent une certaine isolation thermique.
La pose en neuf étapes
L’entrée de l’atelier peut être fermée comme l’arrière. Pour cela, il faut compléter l’ossature en posant un poteau vertical en montant de porte. Une platine à visser en partie basse permet de l’ajuster à la hauteur sous chevron de toiture.
Les bacs acier existants sont déposés en dévissant les points de fixation. Ceux qui sont trop rouillés sont tronçonnés à la meuleuse équipée d’un disque à métaux. Le bois de charpente mis à nu est dépoussiéré et traité.
Des tasseaux de 4 x 3 cm de section sont fixés horizontalement entre les poteaux verticaux. Ils sont espacés de 60 cm au maximum. En pratique, pour une hauteur de 2 m, il faut quatre rangées, à 50 cm d’entraxe.
Par convention, le départ de pose se situe à droite et progresse vers la gauche. Le panneau ne repose pas au sol mais sur des cales provisoires. Il est aligné verticalement en utilisant le premier poteau comme guide d’alignement.
Les panneaux sont prépercés avant de poser les fixations. Le diamètre de perçage est plus large que celui des tirefonds, afin de permettre un certain jeu. Le perçage est réalisé à vitesse lente, sans appuyer, avec un foret à bois.
Pour la fixation, en sommet d’onde, la cale d’appui éventuelle est placée sous le panneau, puis la rondelle par-dessus et le tire-fond. Le vissage bloque la plaque, mais sans la déformer. En largeur, prévoir une fixation toutes les trois ondes.
En largeur, les panneaux se chevauchent sur la valeur d’une onde entière. Il n’y a jamais de fixation au niveau de ce recouvrement. En fin de rangée, le dernier panneau est recoupé sur mesure, sans oublier de tenir compte du recouvrement.
Du côté des façades pignons, il faut poser une deuxième rangée. Le recouvrement vertical est de 10 cm au minimum. Il peut être plus important si cela simplifie les découpes. Celles-ci sont réalisées à la meuleuse.
Cette deuxième rangée suit la pente du toit. Elle est posée comme la première, en suivant la même direction. Le recouvrement entre les deux rangées peut être bloqué par des fixations.
L’entrée de l’atelier peut être fermée comme l’arrière. Pour cela, il faut compléter l’ossature en posant un poteau vertical en montant de porte. Une platine à visser en partie basse permet de l’ajuster à la hauteur sous chevron de toiture.
Les bacs acier existants sont déposés en dévissant les points de fixation. Ceux qui sont trop rouillés sont tronçonnés à la meuleuse équipée d’un disque à métaux. Le bois de charpente mis à nu est dépoussiéré et traité.
Des tasseaux de 4 x 3 cm de section sont fixés horizontalement entre les poteaux verticaux. Ils sont espacés de 60 cm au maximum. En pratique, pour une hauteur de 2 m, il faut quatre rangées, à 50 cm d’entraxe.
Par convention, le départ de pose se situe à droite et progresse vers la gauche. Le panneau ne repose pas au sol mais sur des cales provisoires. Il est aligné verticalement en utilisant le premier poteau comme guide d’alignement.
Les panneaux sont prépercés avant de poser les fixations. Le diamètre de perçage est plus large que celui des tirefonds, afin de permettre un certain jeu. Le perçage est réalisé à vitesse lente, sans appuyer, avec un foret à bois.
Pour la fixation, en sommet d’onde, la cale d’appui éventuelle est placée sous le panneau, puis la rondelle par-dessus et le tire-fond. Le vissage bloque la plaque, mais sans la déformer. En largeur, prévoir une fixation toutes les trois ondes.
En largeur, les panneaux se chevauchent sur la valeur d’une onde entière. Il n’y a jamais de fixation au niveau de ce recouvrement. En fin de rangée, le dernier panneau est recoupé sur mesure, sans oublier de tenir compte du recouvrement.
Du côté des façades pignons, il faut poser une deuxième rangée. Le recouvrement vertical est de 10 cm au minimum. Il peut être plus important si cela simplifie les découpes. Celles-ci sont réalisées à la meuleuse.
Cette deuxième rangée suit la pente du toit. Elle est posée comme la première, en suivant la même direction. Le recouvrement entre les deux rangées peut être bloqué par des fixations.
Considérations pratiques
Les kits de fixation
Les plaques ondulées se fixent en sommet d’onde. Il faut donc une cale, de la hauteur de l’onde, et une rondelle courbe, en plus du tire-fond. La cale, facultative, se place entre le support et la plaque. Elle évite d’écraser l’onde lors du vissage. Ces fixations sont vendues en kits complets, adaptées à chaque profil d’onde, grand ou petit. Pour les plaques translucides, il est préférable de choisir des fixations blanches ou claires.
Alterner opaque et translucide
Les plaques ondulées sont caractérisées par leurs dimensions, en longueur et en largeur, ainsi que par le relief des ondes, petites ou grandes. Il est donc tout à fait possible d’associer des plaques opaques et translucides, à condition qu’elles appartiennent à la même famille. Cela permet d’ajouter un aspect graphique, en faisant alterner des plaques translucides et opaques, coordonnées à la couleur des huisseries. Les secondes, PVC ou bitumées, sont souvent plus économiques que les translucides.
Effet de serre
Le remplacement de parois opaques par des panneaux translucides apporte de la lumière, mais aussi de la chaleur, surtout que l’ancien garage est désormais entièrement fermé. Selon l’orientation de la maison et son exposition solaire, la température intérieure peut dépasser les 40 °C. Il faut, au minimum, prévoir un système de circulation d’air permanent, comportant des entrées en partie basse, en façade avant, et des sorties d’air, en face arrière, et en partie haute. À l’inverse, les plaques ondulées n’ayant aucune performance thermique, cet espace est sensible au gel en hiver.
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