Une cloison vitrée avec portes battantes permet de joindre l'utile à l'agréable. Utile car dans notre projet elle protège un dressing de l'humidité de la salle de bains d'une suite parentale. Utile encore car la cloison vitrée permet de conserver un effet de volume. Agréable enfin car elle laisse la lumière se diffuser dans toute la pièce ... vous pouvez aménager vos pièces !
Une cloison vitrée avec portes
Comment installer un dressing dans l’atmosphère humide d’un espace de toilette tout en gardant la fraicheur au linge entreposé ? La réponse trouvée ici est particulièrement claire puisqu’il s’agit d’un cloisonnement vitré.
Cet ensemble proposé en kit se compose de deux blocs-portes à deux ouvrants vitrés, assemblés côte à côte. Au final, cela fait donc quatre portes qui permettent d’accéder facilement à tous les recoins du dressing. Cet ensemble est complété par des caissons latéraux fabriqués sur mesure qui permettent de compléter le cloisonnement.
Ce procédé de cloisonnement garantit l’absence d’humidité du côté dressing grâce à l’utilisation de portes battantes.
Un ensemble étanche
Lorsque la pose est soignée, ce procédé de cloisonnement garantit l’absence d’humidité du côté dressing grâce à l’utilisation de portes battantes qui reçoivent des joints à frappe sur toute leur périphérie. Tout cela va de pair avec une excellente ventilation de l’espace de toilette qui permet d’évacuer rapidement les excès d’humidité.
Pour une grande salle de bains
Ces portes battantes plutôt larges mobilisent une emprise au sol importante pour qu’elles puissent s’ouvrir sans gêne. D’autre part, le dressing est conçu, dans le cas présent, comme un espace d’habillage, suffisamment profond pour permettre de s’y mouvoir à l’aise. Ces deux conditions imposent donc une profondeur importante de la pièce d’autant qu’il faut aussi tenir compte de la porte d’accès à la salle de bains.
Solutions gain de place
Heureusement, cette proposition est librement adaptable et s’ajuste aux moindres de vos désirs ou difficultés. Par exemple, le cloisonnement peut être placé juste devant les rangements dont il servira de portes, comme celles des armoires de produits frais dans les supermarchés. Une autre solution, à combiner éventuellement avec la première, est de bien choisir la largeur des blocs-portes qui a une influence directe sur celles des ouvrants. Plus les blocs-portes sont étroits plus il est facile de les loger dans un espace réduit. Enfin, une troisième solution consiste à installer des coulissants, peut-être moins étanches à la vapeur d’eau mais sans encombrement à l’ouverture.
Solutions économiques
Si le budget est limité pour installer quatre portes vitrées, un seul ensemble peut suffire à condition de conserver de l’espace derrière pour accéder à tous les rangements. Dans ce cas, il est plus sûr d’installer une cloison légère, en plaques de plâtre hydrofugé par exemple et de lui associer un bloc-porte vitré. Il est aussi possible de vitrer les parties fixes, de type vitrage d’atelier, et de ne conserver qu’un seul vantail pour le passage.
Difficulté de mise en œuvre : 3/5
Temps d'exécution : 6 heures
Surface traitée : -
Personnes : 1 - 2
La pose en vidéo
La pose en 12 étapes
Le positionnement prévu pour le cloisonnement est reporté sur les murs avec précision à partir d’un repère unique, comme le mur du fond du dressing dans le cas présent.
Cette cote est reportée sur les murs latéraux et sous le plafond, au crayon. Il est préférable que ce repère soit situé du côté intérieur du rangement pour ne pas être visible en fin de chantier.
Dans le cas présent, il est nécessaire de découper le faux-plafond en plaques de plâtre. Cette opération est effectuée avec un outil multifonction équipée d’une lame droite. Attention à bien se protéger de la poussière générée.
La saignée ouverte dans les plaques de plâtre permet d’encastrer un tasseau de section identique, recoupé à la bonne longueur et fixé dans le gros-œuvre par une série de chevilles à frapper.
Le cloisonnement se compose de deux ensembles de portes battantes vitrées assemblés entre eux. La première opération de montage consiste donc à en assembler les cadres dormants, à plat, au sol.
Le cadre est présenté de biais, engagé en partie supérieure dans la saignée d’encastrement puis redressé à la verticale. S’il n’est pas encastré, il est simplement présenté sur les repères préalablement tracés.
Il est recommandé de réaliser ce montage à plusieurs de manière à pouvoir maintenir et ajuster les cadres avant et pendant leur fixation. Ici, le profilé supérieur est fixé en premier, dans le tasseau, après avoir ôté le film de protection blanc.
Au sol, les deux cadres dormants sont jointés et alignés grâce à une cale sur-mesure, vissée dans le plancher qui s’encastre parfaitement dans les gorges des deux profilés. Attention à bien vérifier les alignements avant de visser.
La liaison entre les deux cadres est renforcée en partie courante par des boulons engagés dans les trous prévus. Le serrage est modéré de manière à bloquer les ensembles sans déformer les profilés.
Pour compléter le cloisonnement, des caissons latéraux sont fabriqués sur-mesure et mis en place entre les cadres dormants et les murs. Ils servent également de plan de fixation pour ces cadres. Un joint mousse est ajouté dans les feuillures des portes.
Ces portes sont posées sur leurs gonds. Selon leur poids, il est conseillé d’effectuer l’opération à deux, le premier soulève pendant que le second ajuste.
Si les alignements verticaux ont été soignés, les portes ne frottent pas. Si le kit le prévoit comme ici, il reste possible d’ajuster les ouvertures grâce à des paumelles réglables. Il ne reste plus qu’à poser les poignées.
Le positionnement prévu pour le cloisonnement est reporté sur les murs avec précision à partir d’un repère unique, comme le mur du fond du dressing dans le cas présent.
Cette cote est reportée sur les murs latéraux et sous le plafond, au crayon. Il est préférable que ce repère soit situé du côté intérieur du rangement pour ne pas être visible en fin de chantier.
Dans le cas présent, il est nécessaire de découper le faux-plafond en plaques de plâtre. Cette opération est effectuée avec un outil multifonction équipée d’une lame droite. Attention à bien se protéger de la poussière générée.
La saignée ouverte dans les plaques de plâtre permet d’encastrer un tasseau de section identique, recoupé à la bonne longueur et fixé dans le gros-œuvre par une série de chevilles à frapper.
Le cloisonnement se compose de deux ensembles de portes battantes vitrées assemblés entre eux. La première opération de montage consiste donc à en assembler les cadres dormants, à plat, au sol.
Le cadre est présenté de biais, engagé en partie supérieure dans la saignée d’encastrement puis redressé à la verticale. S’il n’est pas encastré, il est simplement présenté sur les repères préalablement tracés.
Il est recommandé de réaliser ce montage à plusieurs de manière à pouvoir maintenir et ajuster les cadres avant et pendant leur fixation. Ici, le profilé supérieur est fixé en premier, dans le tasseau, après avoir ôté le film de protection blanc.
Au sol, les deux cadres dormants sont jointés et alignés grâce à une cale sur-mesure, vissée dans le plancher qui s’encastre parfaitement dans les gorges des deux profilés. Attention à bien vérifier les alignements avant de visser.
La liaison entre les deux cadres est renforcée en partie courante par des boulons engagés dans les trous prévus. Le serrage est modéré de manière à bloquer les ensembles sans déformer les profilés.
Pour compléter le cloisonnement, des caissons latéraux sont fabriqués sur-mesure et mis en place entre les cadres dormants et les murs. Ils servent également de plan de fixation pour ces cadres. Un joint mousse est ajouté dans les feuillures des portes.
Ces portes sont posées sur leurs gonds. Selon leur poids, il est conseillé d’effectuer l’opération à deux, le premier soulève pendant que le second ajuste.
Si les alignements verticaux ont été soignés, les portes ne frottent pas. Si le kit le prévoit comme ici, il reste possible d’ajuster les ouvertures grâce à des paumelles réglables. Il ne reste plus qu’à poser les poignées.
Les points clés
Est-il nécessaire d’encaster le cloisonnement vitré dans le faux-plafond ? Sur le plan technique, cela ne présente pas d’intérêt puisque la charge sur les fixations est répartie sur toute la longueur de la séparation. Il suffit alors de choisir des chevilles adaptées aux plaques de plâtre. Sur le plan esthétique, la différence de perception selon que la traverse haute soit en partie encastrée ou non est très faible. En revanche, cette adaptation est nécessaire si le kit choisi n’est pas sur-mesure ou n’est pas adaptable. Il faut bien alors trouver le moyen de récupérer les quelques centimètres qui manquent. Dans ce cas, il est plus facile d’encastrer le profilé supérieur dans le plafond, ne serait-ce que pour garantir l’ouverture des portes.
Pour un produit sur-mesure, il est toujours préférable d’attendre que le chantier soit terminé avant de passer commande afin d’éviter toute déconvenue à sa réception. Un produit sur-mesure n’est pas repris (article L 221-28 du code de la consommation § 3).
Norme et sécurité
Jouer avec les volumes
La norme NF C 15-100 impose des zones de sécurité, de protection contre l'électrocution. Elle propose de définir la salle d'eau avec différents volumes (0, 1,2 ...) où il interdit ou pas de disposer des prises et autres éclairages notamment autour des points d'eau (douche baignoire). Lire notre article Réaliser une installation électrique dans une salle de bains.
En construisant des cloisons il est possible de redistribuer ces volumes car la loi dit que « toute paroi fixe et pérenne, jointive au sol, limite les volumes lorsque sa hauteur est supérieure ou égale à celle du volume concerné ». Cela permet alors d’appliquer des règles spécifiques pour l’installation de prises par exemple (règle de contournement horizontal). La loi ne précise pas si la cloison doit être dans telle ou telle matière ... donc il est donc tout à fait possible d’utiliser un cloisonnement vitré, à condition bien sûr qu’il ne possède pas d’ouvrant dans la zone concernée par les volumes de protection.
