Ouvrir un passage est une chose, le reboucher sans laisser de traces en est une autre. La règle de base est de conserver le mode constructif de la cloison concernée : carreaux de plâtres, plaques de plâtres ou même blocs de béton.
Condamner une porte
Fermer définitivement une porte, la condamner donc, est un chantier relativement facile, qui doit cependant respecter quelques règles. Si vous voulez que votre cloison ait un bel aspect une fois l'opération fini, il convient de soigner votre travail. La première des règles à respecter est qu'il faut conserver la technique employée précédemment. Si votre mur est fait de brique, il faut reboucher l'ouverture avec des briques, s'il s'agit de plaques de plâtre, prenez des plaques de plâtre, etc.
Pour condamner une porte, il faut retirer l'ouvrant que vous souhaitez voir disparaître ainsi que le dormant. Dégagez bien les pattes de scellement avant de les retirer.
Une dernière chose : aujourd'hui, pour condamner une porte extérieure vous n'avez besoin que de vos outils. Aucune autorisation n'est nécessaire. Par contre, si vous souhaiter rouvrir cette porte plus tard, étant donner que vous modifiez l'aspect extérieur de votre maison, il vous faudra faire une déclaration préalable de travaux en mairie.
La technique en huit étapes
Détail technique
Dans un mur porteur
La dépose du bâti dormant est la même que pour une cloison de distribution. Seule la présence éventuelle de pattes de scellement peut poser problème. Il est préférable de les desceller au marteau et au burin. La fermeture est réalisée en blocs de béton de même épaisseur que le mur, en veillant à bien décaler les joints d’un rang sur l’autre. La maçonnerie brute est ensuite enduite au plâtre.