L’ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) sous enduit est l’une des plus simples à maîtriser. Au menu : blocs en polystyrène, mousses de polyuréthane ou encore résines phénoliques se posent sur les constructions modernes en blocs bétons pour améliorer sensiblement le niveau d'isolation.
L'ITE : un manteau pour la maison
Ce n'est pas forcément la solution à laquelle on pense en premier lieu, car l'isolation par l'intérieur (ITI) est longtemps restée la reine en matière d'isolation. Aujourd'hui, pourtant, l'isolation par l'extérieur (ITE) a le vent en poupe. Elle présente en effet plusieurs avantages : elle ne réduit pas la surface intérieure et elle se révèle plus efficace que sa soeur l'ITI parce qu'elle supprime les ponts thermiques. Bref, elle semble toute indiquée à ceux qui veulent mettre l'accent sur les économies d'énergie et soigner l'isolation de leur habitation.
Si la pose de l'ITE prend du temps, elle a le gros avantage de ne pas encombrer l'intérieur de l'habitation et de redonner un nouveau visage à une façade défraîchie. Car l'ITE accepte plusieurs finitions. Il peut s'agir de l'enduit, comme c'est le cas que nous traitons ici, mais on peut opter pour le bardage bois par exemple.
La technique en douze étapes
Un rail de guidage métallique ceinture les façades en partie basse, à 15 cm au-dessus du sol fini. Il joue également un rôle antirongeur.
Les blocs isolants en polystyrène sont fixés de deux manières. Ils sont d’abord enduits de mortier-colle déposé par plots de la valeur d’une truelle.
La pose s’effectue du bas vers le haut. Les blocs sont présentés en pied, sur le rail de guidage pour le premier rang, puis rabattus et plaqués contre le mur.
Les blocs sont battus, à la taloche par exemple, pour bien ancrer le mortier. Les rangs sont montés à joints alternés. Les angles sont harpés, un rang de bloc d’un côté de mur, le rang suivant de l’autre.
Pour prévenir les risques de fissuration au niveau des baies, leurs angles sont systématiquement traités par des blocs découpés en L. Des mouchoirs en fibre de verre viendront les renforcer plus tard.
Pour améliorer encore la résistance à l’arrachement des blocs, le collage est complété par une fixation mécanique, qui commence par le perçage de trous au perforateur, aux intersections et en plein bloc.
Les trous sont habillés de chevilles à rosace en plastique, à visser ou à frapper. Le choix exact dépend de l’épaisseur de l’isolant, de sa nature et de la hauteur de façade. Ici, il s’agit de chevilles à frapper, rapides à mettre en œuvre.
Le ponçage des affleurements est une opération fastidieuse qui consiste à égaliser les arêtes du polystyrène, sur toute la surface couverte par l’isolation.
Les encadrements d’huisserie et les angles de façade sont protégés par des cornières collées à l’enduit. Les renforts d’huisserie sont complétés par des mouchoirs, des carrés de trame en fibre de verre collés en biais, aux angles.
Une première couche d’enduit, comparable à un gobetis est appliquée en couche fine, bien serrée sur la surface de l’isolant. Le dosage en eau est important pour assurer une bonne accroche.
Cette première couche sert à coller une trame en fibre de verre, posée en lés verticaux, avec un recouvrement minimum de 15 cm entre les bandes. Elle est soigneusement marouflée dans l’enduit frais.
La suite de l’opération est classique avec le corps d’enduit qui enchaîne sur l’armature en fibre de verre frais sur frais. Puis après serrage et prise, la réalisation de la couche de finition, qui permet d’obtenir l’aspect recherché, ici blanc et lisse.
Un rail de guidage métallique ceinture les façades en partie basse, à 15 cm au-dessus du sol fini. Il joue également un rôle antirongeur.
Les blocs isolants en polystyrène sont fixés de deux manières. Ils sont d’abord enduits de mortier-colle déposé par plots de la valeur d’une truelle.
La pose s’effectue du bas vers le haut. Les blocs sont présentés en pied, sur le rail de guidage pour le premier rang, puis rabattus et plaqués contre le mur.
Les blocs sont battus, à la taloche par exemple, pour bien ancrer le mortier. Les rangs sont montés à joints alternés. Les angles sont harpés, un rang de bloc d’un côté de mur, le rang suivant de l’autre.
Pour prévenir les risques de fissuration au niveau des baies, leurs angles sont systématiquement traités par des blocs découpés en L. Des mouchoirs en fibre de verre viendront les renforcer plus tard.
Pour améliorer encore la résistance à l’arrachement des blocs, le collage est complété par une fixation mécanique, qui commence par le perçage de trous au perforateur, aux intersections et en plein bloc.
Les trous sont habillés de chevilles à rosace en plastique, à visser ou à frapper. Le choix exact dépend de l’épaisseur de l’isolant, de sa nature et de la hauteur de façade. Ici, il s’agit de chevilles à frapper, rapides à mettre en œuvre.
Le ponçage des affleurements est une opération fastidieuse qui consiste à égaliser les arêtes du polystyrène, sur toute la surface couverte par l’isolation.
Les encadrements d’huisserie et les angles de façade sont protégés par des cornières collées à l’enduit. Les renforts d’huisserie sont complétés par des mouchoirs, des carrés de trame en fibre de verre collés en biais, aux angles.
Une première couche d’enduit, comparable à un gobetis est appliquée en couche fine, bien serrée sur la surface de l’isolant. Le dosage en eau est important pour assurer une bonne accroche.
Cette première couche sert à coller une trame en fibre de verre, posée en lés verticaux, avec un recouvrement minimum de 15 cm entre les bandes. Elle est soigneusement marouflée dans l’enduit frais.
La suite de l’opération est classique avec le corps d’enduit qui enchaîne sur l’armature en fibre de verre frais sur frais. Puis après serrage et prise, la réalisation de la couche de finition, qui permet d’obtenir l’aspect recherché, ici blanc et lisse.
Détails pratiques
La famille des PSE
Lorsqu’il n’y a pas de contraintes d’espace, comme cela peut être le cas en alignement de rue, le PSE standard reste une excellente solution. Il est facile à travailler, même en forte épaisseur, et surtout particulièrement économique. Il est bien adapté à la rénovation de maisons individuelles, jusqu’à R + 3. Lorsque des performances particulières sont recherchées, le PSE s’adapte, en version graphite, élastifiée, qui améliorent ses caractéristiques thermiques, acoustiques voire de comportement au feu. La gamme des isolants de synthèses utilisés en ITE sous enduits comprend aussi les mousses de polyuréthane, les résines phénoliques, les mousses PIR…
Isolation en toiture
La partie conservée de la maison est entièrement remaniée, les murs sont associés au toit dans la continuité, en reprenant le même aspect blanc lisse. Cette continuité se retrouve également pour l’isolation, puisque le toit est lui aussi isolé par l’extérieur. Le procédé permet ainsi de supprimer les ponts thermiques au niveau de la liaison entre les murs et la toiture. Celle-ci a donc été entièrement découverte et démembrée jusqu’à la charpente. C’est la méthode du sarking qui a été retenue pour reconstituer le toit, couche par couche, depuis le parement intérieur jusqu’au matériau de couverture en passant, bien sûr, par l’isolation et les différents écrans, pare-vapeur et pare-pluie.
