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Le plancher de comble perdu existant a été démoli. Il n’était pas conçu pour supporter une charge d’exploitation classique. Il est remplacé par une véritable dalle en béton armé, coulée sur un système de hourdis pour simplifier sa mise en place ou même sur une prédalle fabriquée sur mesure.
Un plancher à toute épreuve
Lors d'une rénovation, si l'habitation dispose d'un étage, assurez-vous bien que le plancher supérieur puisse supporter la charge induite par une exploitation classique, c'est-à-dire transformer l'étage en un lieu de vie à part entière. Si ce n'est pas le cas, il ne vous reste plus qu'à le retirer pour mettre en place un nouveau plancher. Et dans ce cas, pourquoi ne pas faire le choix du béton ? Il présente l'avantage d'être un très bon isolant acoustique. Et en l'équipant correctement on peut joindre à cet avantage celui de l'isolation thermique.
Nous avons choisi ici de détailler le mise en oeuvre d'un plancher à poutrelles et hourdis. Il est également possible de choisir un plancher constitué d'une prédalle, c'est-à-dire du béton préfabriqué, mais si cette solution a l'avantage d'être rapide, elle présente le gros inconvénient d'être très onéreuse.
Le chantier détaillé ici, implique que le toit ait été retiré de l'habitation, les poutrelles précontraintes qui vont former le squelette de ce nouveau plancher, devant être livrées directement à l'étage par une grue. Si les poutrelles forment la structure de ce nouveau plancher, les hourdis ou entrevous vont constituer le fond du coffrage dans lequel sera coulé le béton. Cette structure est complétée par tout un ferraillage qui assure la bonne tenue et la cohérence de l'ensemble.
La création en seize étapes
Les poutrelles précontraintes sont commandées sur mesure et sont déposées à l’étage directement par la grue du camion de livraison.
S’il n’existe pas de mur de refend, la portée est trop importante et une poutre intermédiaire est donc nécessaire. Elle est logée dans une réservation découpée dans l’arase des façades.
Le poids des poutrelles, entre 10 et 15 kg au mètre, permet de les déplacer et de les mettre en place à deux, sans faire intervenir un moyen de levage spécifique.
Du côté des façades extérieures, des rupteurs de ponts thermiques en polystyrène sont mis en place. Ils servent aussi d’obturateur et de pige pour régler l’écartement des poutrelles.
Lorsqu’un rupteur de pont thermique n’est pas nécessaire, en portée intermédiaire ou en refend, c’est un obturateur simple qui remplit la fonction de réglage d’écartement.
Il existe deux catégories de poutrelles celle qui nécessite d’être soutenue par des étais et celle capable du supporter toute seule le coulage du béton.
Les hourdis, ou entrevous, sont en plastique ou en fibragglo. Ils sont légers (5 kg), emboîtables et faciles à installer. Comme ils résistent au béton, il est donc possible de marcher dessus.
La découpe des hourdis, à la main (scie égoïne), à la scie sabre ou à la tronçonneuse, en longueur, largeur ou diagonale, est bien plus facile qu’avec un bloc béton standard.
Les découpes se placent de préférence au centre de la travée plutôt qu’aux extrémités. Il faut veiller à assurer un recouvrement identique à celui de deux hourdis entiers.
Il est tout aussi facile de prévoir des réservations pour faire passer des réseaux. Le hourdis est découpé à la scie cloche ou à la scie sabre. Un tube ou un bloc de polystyrène protège le passage lors du coulage.
Le treillis d’armature de la dalle de compression est déposé directement sur le hourdis qui dispose d’un embossage en relief permettant de se passer de cales d’espacement.
Le béton de la dalle, livré au godet ou par toupie, est coulé de manière classique, puis étalé, réglé, avant d’être débullé et lissé. Son épaisseur est ajustée par des planelles périphériques.
En sous face, l’espace laissé par la forme des hourdis laisse une large place au passage des différents réseaux. Pour l’électricité, les tubes sont fixés par des colliers à bride vissés.
En adaptant la hauteur du faux plafond, il est possible de faire passer toutes sortes de réseaux, à commencer par les plus gros, comme ceux de la VMC.
En plus des systèmes de fixation habituels, il existe des suspentes spécifiques qui se coincent sur le talon des poutrelles. Les rails sont généralement posés à la perpendiculaire. Mais il n’existe pas de règle particulière.
Pour les planchers d’étage, lorsque c’est nécessaire, ou les planchers hauts de sous-sol, la hauteur du plénum permet aussi de mettre en place une isolation thermique et/ou acoustique.
Les poutrelles précontraintes sont commandées sur mesure et sont déposées à l’étage directement par la grue du camion de livraison.
S’il n’existe pas de mur de refend, la portée est trop importante et une poutre intermédiaire est donc nécessaire. Elle est logée dans une réservation découpée dans l’arase des façades.
Le poids des poutrelles, entre 10 et 15 kg au mètre, permet de les déplacer et de les mettre en place à deux, sans faire intervenir un moyen de levage spécifique.
Du côté des façades extérieures, des rupteurs de ponts thermiques en polystyrène sont mis en place. Ils servent aussi d’obturateur et de pige pour régler l’écartement des poutrelles.
Lorsqu’un rupteur de pont thermique n’est pas nécessaire, en portée intermédiaire ou en refend, c’est un obturateur simple qui remplit la fonction de réglage d’écartement.
Il existe deux catégories de poutrelles celle qui nécessite d’être soutenue par des étais et celle capable du supporter toute seule le coulage du béton.
Les hourdis, ou entrevous, sont en plastique ou en fibragglo. Ils sont légers (5 kg), emboîtables et faciles à installer. Comme ils résistent au béton, il est donc possible de marcher dessus.
La découpe des hourdis, à la main (scie égoïne), à la scie sabre ou à la tronçonneuse, en longueur, largeur ou diagonale, est bien plus facile qu’avec un bloc béton standard.
Les découpes se placent de préférence au centre de la travée plutôt qu’aux extrémités. Il faut veiller à assurer un recouvrement identique à celui de deux hourdis entiers.
Il est tout aussi facile de prévoir des réservations pour faire passer des réseaux. Le hourdis est découpé à la scie cloche ou à la scie sabre. Un tube ou un bloc de polystyrène protège le passage lors du coulage.
Le treillis d’armature de la dalle de compression est déposé directement sur le hourdis qui dispose d’un embossage en relief permettant de se passer de cales d’espacement.
Le béton de la dalle, livré au godet ou par toupie, est coulé de manière classique, puis étalé, réglé, avant d’être débullé et lissé. Son épaisseur est ajustée par des planelles périphériques.
En sous face, l’espace laissé par la forme des hourdis laisse une large place au passage des différents réseaux. Pour l’électricité, les tubes sont fixés par des colliers à bride vissés.
En adaptant la hauteur du faux plafond, il est possible de faire passer toutes sortes de réseaux, à commencer par les plus gros, comme ceux de la VMC.
En plus des systèmes de fixation habituels, il existe des suspentes spécifiques qui se coincent sur le talon des poutrelles. Les rails sont généralement posés à la perpendiculaire. Mais il n’existe pas de règle particulière.
Pour les planchers d’étage, lorsque c’est nécessaire, ou les planchers hauts de sous-sol, la hauteur du plénum permet aussi de mettre en place une isolation thermique et/ou acoustique.
Détails techniques
Entrevous ou prédalles
La méthode classique en construction individuelle consiste à remplir les espaces entre les poutrelles par des entrevous en blocs béton. La manutention est importante et la progression lente. Mais, le dessous du plancher est régulier, et permet, éventuellement, un plafonnage traditionnel direct.
Pour gagner du temps tout en conservant une sous-face plane, la solution passe par la prédalle. Il s’agit de voiles en béton armé précontraint de faible épaisseur, fabriqués sur mesure, sur lesquels est directement coulée la dalle de compression. L’étaiement est parfois inutile. En revanche, les réservations doivent être prévues dès la fabrication.
Idéal pour les planchers bas
Cette technique de construction est parfaitement adaptée aux planchers bas sur vide-sanitaire. Le déroulement du chantier est identique. La différence principale porte sur la nature des entrevous. En effet, pour répondre aux exigences de la réglementation thermique en vigueur, ils sont généralement isolants, en plus de servir de fond de coffrage. Ils sont fabriqués en polystyrène. Un profil à languette permet d’assurer la continuité de l’isolation, même au droit des poutrelles, en évitant la création de ponts thermiques. En fonction des exigences requises, cette languette de recouvrement peut dépasser les 20 cm d’épaisseur (Up = 0,11 W/m2K), sans modifier la hauteur coffrante, l’épaisseur de la table de compression. Le coulage de celle-ci est réalisé comme d’habitude. Il existe également des entrevous isolants dotés d’une meilleure résistance au feu et/ou d’un aspect en sousface lisse (décor ou bois), pour les planchers hauts des sous-sols ou des garages.
