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Pour installer votre clôture et votre portail - Vers z
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Plus discret, car moins encombrant que son cousin, le portail battant, le portail coulissant s’efface comme un majordome zélé grâce à l’automatisation qui en fait son succès.
Les avantages du portail coulissant
Avec la démocratisation des procédés et les baisses de prix, la motorisation des ouvertures est devenue courante. Auparavant, en fonctionnement manuel, le portail battant était plus pratique pour un usage quotidien, surtout lorsqu’il restait ouvert des journées entières. Aujourd’hui, il suffit de presser la télécommande, voire simplement de s’approcher de son domicile (géolocalisation par Smartphone), pour déclencher le fonctionnement du portail. Avec son système à crémaillère, l’automatisation d’un coulissant est l’une des plus fiables, en toutes saisons et par tous temps. Elle ne craint que les amas de feuilles, voire les congères, qui bloquent le déplacement.
Avec son système à crémaillère, l’automatisation d’un portail coulissant est l’une des plus fiables.
Une bonne préparation en amont
La maçonnerie
Comme il repose au sol, par un système combiné de rail et de roulettes, un portail coulissant impose moins de charge statique aux piliers. Mais ces derniers doivent quand même être armés et reliés par une longrine (semelle filante) également ferraillée, afin de résister sans dommages aux mouvements du sol, et de faciliter l’installation du rail de guidage. Ces travaux de maçonneries doivent être exécutés au moins trois semaines avant l’installation du portail.
Portillon ou pas ?
Un passage piéton installé à côté du portail principal peut être aussi bien sécurisé, avec une serrure électrique, associée ou non à celle du portail.
Le portillon est placé du côté de la butée de fermeture, afin de ne pas gêner le fonctionnement du portail. Notez que certaines automatisations permettent une ouverture partielle du portail principal par une simple programmation spécifique de la télécommande quatre touches, du clavier à code ou de l’appli du Smartphone.
La pose en vidéo
L'installation en dix étapes
Le rail de guidage au sol mesure le double de la longueur du portail. Il se compose de plusieurs éléments, posés sur la longrine en béton, côté jardin.
Cette longrine présente une section carrée d’au moins 20 cm de côté dans laquelle est noyée une armature en fil soudé de 7 mm, elle-même reliée aux ferraillages des piliers pour assurer un chaînage continu.
La longrine se prolonge le long de la clôture pour servir de support au rail de guidage au sol sur toute sa longueur. Elle doit être parfaitement de niveau. Le rail est posé à 57 mm en retrait des poteaux.
Les différentes parties du rail de guidage doivent être parfaitement alignées, afin d’assurer un fonctionnement sans à-coups. Le rail est fixé par un système classique de vis et de chevilles posées tous les 20 cm.
Le portail est équipé de sa quincaillerie, comme les roulettes, le guidage supérieur ou la serrure. Il est déposé sur le rail, puis coulissé à demi ouvert devant le pilier contre lequel il est calé avec des serre-joints.
La platine de guidage sert de gabarit de perçage. Elle est engagée dans le rail supérieur du portail. Puis les trous sont repérés. La platine est enlevée, les trous percés, chevillés. Enfin, elle est remise en place et vissée.
Les différents boulons de cette platine de guidage permettent de régler précisément l’aplomb, vers l’avant ou l’arrière, l’alignement et le niveau du portail. Ces réglages restent accessibles, même après la pose.
Le coulissement du portail est vérifié plusieurs fois, d’un bout à l’autre de l’ouverture. Lorsque tout est réglé, un capot de protection vient s’emboîter sur le rail supérieur.
La butée de fermeture est mise en place sur le pilier opposé, en retrait de quelques centimètres pour permettre une fermeture complète. Elle est ajustée en fonction du pêne de la serrure.
De l’autre côté, le portail est ouvert au maximum, jusqu’à la limite du déraillement. Il sert de repère pour définir l’emplacement de la butée d’ouverture, pour laquelle une marge de sécurité est ajoutée.
Le rail de guidage au sol mesure le double de la longueur du portail. Il se compose de plusieurs éléments, posés sur la longrine en béton, côté jardin.
Cette longrine présente une section carrée d’au moins 20 cm de côté dans laquelle est noyée une armature en fil soudé de 7 mm, elle-même reliée aux ferraillages des piliers pour assurer un chaînage continu.
La longrine se prolonge le long de la clôture pour servir de support au rail de guidage au sol sur toute sa longueur. Elle doit être parfaitement de niveau. Le rail est posé à 57 mm en retrait des poteaux.
Les différentes parties du rail de guidage doivent être parfaitement alignées, afin d’assurer un fonctionnement sans à-coups. Le rail est fixé par un système classique de vis et de chevilles posées tous les 20 cm.
Le portail est équipé de sa quincaillerie, comme les roulettes, le guidage supérieur ou la serrure. Il est déposé sur le rail, puis coulissé à demi ouvert devant le pilier contre lequel il est calé avec des serre-joints.
La platine de guidage sert de gabarit de perçage. Elle est engagée dans le rail supérieur du portail. Puis les trous sont repérés. La platine est enlevée, les trous percés, chevillés. Enfin, elle est remise en place et vissée.
Les différents boulons de cette platine de guidage permettent de régler précisément l’aplomb, vers l’avant ou l’arrière, l’alignement et le niveau du portail. Ces réglages restent accessibles, même après la pose.
Le coulissement du portail est vérifié plusieurs fois, d’un bout à l’autre de l’ouverture. Lorsque tout est réglé, un capot de protection vient s’emboîter sur le rail supérieur.
La butée de fermeture est mise en place sur le pilier opposé, en retrait de quelques centimètres pour permettre une fermeture complète. Elle est ajustée en fonction du pêne de la serrure.
De l’autre côté, le portail est ouvert au maximum, jusqu’à la limite du déraillement. Il sert de repère pour définir l’emplacement de la butée d’ouverture, pour laquelle une marge de sécurité est ajoutée.
Les points-clés
1-Armature
Sur toute la longueur de déplacement du portail, une semelle en béton armé garantit un support stable, parfaitement de niveau.
2-Enrobage
La semelle filante à fils soudés est enrobée par un minimum de 2 cm de béton.
3-Aubaine
Le volume restant est mis à profit pour faire transiter le câblage de la future motorisation, de l’éclairage, du portier vidéo, etc.
En savoir plus
Concevoir son entrée
Sécurité
Le portail peut jouer un rôle plus symbolique qu’utile, dans un environnement calme. À l’inverse, il peut assurer une fonction défensive de première intention. Dans le premier cas, une simple barrière ajourée suffit. Dans le second, de lourds vantaux préservent la sécurité.
Dégagement
Pour installer un portail coulissant, il faut un dégagement nécessaire à gauche ou à droite du passage, voire, pour des réalisations sur mesure, des deux côtés. Dans cette dernière possibilité, les deux vantaux s’ouvrent chacun de leur côté. La réservation est ainsi plus limitée, mais il faut deux motorisations. Cette double motorisation prévaut pour les portails battants en cas d’automatisation. En version manuelle, ce mode d’ouverture est compatible avec la plupart des configurations, sauf en cas de pente sévère. Un portail battant ne doit jamais empiéter sur le domaine public.
Largeur
La largeur de passage pour accéder à une maison est généralement de trois mètres. Il n’y a pas de règle précise dans ce domaine. Mais un passage étroit rend difficile la sortie sur rue. Outre la largeur du véhicule, il faut tenir compte de son empattement qui détermine son encombrement lorsqu’il tourne.
Equipements
Dans les travaux d’aménagement, il ne faut pas oublier les équipements complémentaires éléctriques (enfouissement d'une gaine nécessaire) : éclairage automatique, portier vidéo, serrure à code ou badge, etc.
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