Une façade en béton banché est lisse comme une toile cirée. Mais si elle est crépie, l’opération peut se compliquer. Pour ne pas perdre trop de temps, il faut adapter la technique, l’outil, voire la peinture, en fonction du diagnostic préalablement réalisé.
Quelle peinture choisir ?
Dans l’absolu, tous les matériaux de façade peuvent être peints. Pour des constructions récentes, avec des supports à base de mortier de ciment plus ou moins composés, tous les types de peintures modernes peuvent être utilisés. Une fois cela exposé, et cela concerne une très grande majorité des situations, il faut passer aux exceptions qui confirment la règle.
Un bilan de santé pour le vieux
Les matériaux historiques, comme le pisé, le plâtre, le mortier de chaux, voire la pierre, s’accordent mal avec les formules de peinture moderne, car ils ont d’abord la fâcheuse habitude de se comporter en buvard et de présenter une dureté en surface plus proche de la farine de riz que de l’acier. Les peintures modernes adhèrent mal et perturbent la migration de la vapeur d’eau. Il faut donc rester sur les solutions classiques, à commencer par le badigeon de chaux, coloré ou pas.
Une potion au silicate de potassium
Les anciens supports peints peuvent aussi poser des problèmes, notamment avec des formules aux silicates (peintures « minérales »). Elles sont bien plus résistantes que le lait de chaux et supportent mieux le vieillissement que les peintures organiques. Mais les deux univers s’accordent mal. Une façade « minérale » doit rester minérale.
Lorsque l’on repeint sa façade, il faut commencer par déclarer les travaux en mairie.
Bien préparer son chantier
Un test pour détecter «l'organique»
Pour différencier une peinture « organique » moderne, d’une formule au silicate, il suffit d’approcher la flamme d’un briquet. Si la peinture brûle, cloque et se boursoufle, c’est une organique. D’autres difficultés peuvent survenir avec les matériaux de façade moderne, non minéraux, à commencer par le bois. Il est trop élastique. Une peinture récente accompagne ses mouvements. Mais lorsque le rayonnement UV aura fini de décomposer son liant …
Préparation et protection
Un chantier de peinture de façade passe par une bonne préparation. Il faut d’abord effectuer une déclaration de travaux en mairie. Il faut ensuite protéger les abords du début à la fin du chantier. La préparation passe également par l’organisation du chantier, façade par façade, en fonction de la course du soleil lorsque c’est possible. Il faut aussi un échafaudage, incomparablement plus pratique qu’une échelle. La préparation, c’est surtout la préparation de la façade, comme la réfection des enduits décollés, le traitement des fissures, le drainage des remontées capillaires, etc.
La pose en vidéo
La technique en neuf étapes
Pour faciliter le travail, tout ce qui peut être déposé est enlevé (volets, descentes de gouttière,…). La façade est passée au nettoyeur haute pression, en dirigeant le jet vers le bas.
L’état de l’enduit, et l’absence de décollement, sont sondés en particulier aux points les plus sensibles que sont les angles, les soubassements, les descentes de gouttière, les menuiseries et la sous-toiture.
Les fissures et décollements sont grattés jusqu’à l’enduit sain. Ils sont brossés, dépoussiérés et humidifiés avant d’être rebouchés avec un mortier compatible avec l’enduit. Bien respecter le temps de séchage avant de peindre.
Dans certains cas, l’application d’un primaire, au pulvérisateur ou au rouleau, peut s’avérer utile pour traiter un problème particulier, comme des moisissures, ou adapter la capacité d’absorption du support.
Protéger les zones à ne pas peindre est une autre précaution, particulièrement intéressante pour les menuiseries ou les zones visibles comme la sous-toiture de ce cabanon. Sinon, il suffit d’être un peu précis en peignant.
La qualité de la peinture est choisie en fonction de la nature du support. S’il est absorbant, la première couche peut être diluée selon les recommandations du fabricant. Dans tous les cas, la peinture est mélangée mécaniquement.
L’application de la première couche s’effectue en plusieurs étapes simultanées. Il faut d’abord commencer par dégager les angles à la brosse conique, en débordant largement sur l’enduit.
Puis la première couche en plein est appliquée au rouleau bien chargé, passé en tous sens. Il faut bien étaler, insister pour remplir les reliefs sans faire de coulure. Quand toute la zone accessible est peinte, la suivante est traitée.
Avec les formules modernes, le temps d’attente entre deux couches est réduit au minimum. Pour des petites surfaces, il est ainsi possible de passer la 2ème couche dès la fin de la première, en recommençant par le début.
Pour faciliter le travail, tout ce qui peut être déposé est enlevé (volets, descentes de gouttière,…). La façade est passée au nettoyeur haute pression, en dirigeant le jet vers le bas.
L’état de l’enduit, et l’absence de décollement, sont sondés en particulier aux points les plus sensibles que sont les angles, les soubassements, les descentes de gouttière, les menuiseries et la sous-toiture.
Les fissures et décollements sont grattés jusqu’à l’enduit sain. Ils sont brossés, dépoussiérés et humidifiés avant d’être rebouchés avec un mortier compatible avec l’enduit. Bien respecter le temps de séchage avant de peindre.
Dans certains cas, l’application d’un primaire, au pulvérisateur ou au rouleau, peut s’avérer utile pour traiter un problème particulier, comme des moisissures, ou adapter la capacité d’absorption du support.
Protéger les zones à ne pas peindre est une autre précaution, particulièrement intéressante pour les menuiseries ou les zones visibles comme la sous-toiture de ce cabanon. Sinon, il suffit d’être un peu précis en peignant.
La qualité de la peinture est choisie en fonction de la nature du support. S’il est absorbant, la première couche peut être diluée selon les recommandations du fabricant. Dans tous les cas, la peinture est mélangée mécaniquement.
L’application de la première couche s’effectue en plusieurs étapes simultanées. Il faut d’abord commencer par dégager les angles à la brosse conique, en débordant largement sur l’enduit.
Puis la première couche en plein est appliquée au rouleau bien chargé, passé en tous sens. Il faut bien étaler, insister pour remplir les reliefs sans faire de coulure. Quand toute la zone accessible est peinte, la suivante est traitée.
Avec les formules modernes, le temps d’attente entre deux couches est réduit au minimum. Pour des petites surfaces, il est ainsi possible de passer la 2ème couche dès la fin de la première, en recommençant par le début.
Les points-clés
Le choix de la peinture détermine la qualité et la durée de vie de la rénovation.
1-Acrylique
Les formules classiques sont dénommées « acryliques » sans plus de précision. Elles sont économiques et conviennent dans la très grande majorité des cas.
2-Pliolite
Les formules « pliolite » ou « hydro-pliolite » comportent un adjuvant spécial censé renforcer l’imperméabilité sans nuire à l’évacuation de la vapeur d’eau.
3-Siloxane
Les formules siloxanes possèdent un autre adjuvent censé améliorer la résistance de la façade à l’encrassement.
En savoir plus
Protection
Il ne faut pas demander à une peinture plus qu’elle ne peut offrir. En effet, il s’agit d’abord d’un produit décoratif. Mais, comme elle se situe à l’interface entre l’environnement et la façade, il est tentant de lui ajouter des fonctions techniques supplémentaires, comme de résister aux moisissures, à la décoloration, ou même de dépolluer les centres-villes, voire d’apporter un complément d’isolation thermique. Sans nier un quelconque effet sur ces phénomènes, l’apport de la peinture reste très marginal. Une façade humide et à l’ombre moisira toujours plus vite ; les couleurs passeront en quelques étés du côté Sud. Pour la dépollution, il est plus efficace de traiter la source et pour l’isolation thermique, rien n’égale une grosse épaisseur d’ITE.
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