L'installation d'une fenêtre de toit diffère selon que les combles sont isolés ou non. Dans le cas de combles non-aménagés, comme c'est le cas ici, l'installation de la fenêtre de toit est relativement aisée puisqu'il n'y a pas besoin de toucher à l'isolation. Par contre, dans tous les cas, il faudra déclarer cette modification auprès du fisc.
Gain de lumière
Le fenêtre de toit est une solution pratique et économique pour disposer d’un peu de lumière dans un comble ou un grenier. Ici, c’est la deuxième option qui est choisie, puisque le toit n’est pas isolé sur le plan thermique. Le grenier n’est donc pas habitable et l’isolation est reportée sur le plancher. Ce choix simplifie considérablement la pose de la fenêtre de toit, puisqu’il suffit de découvrir le rampant et d’adapter la charpente pour la mettre en place. S’agissant d’un bâtiment ancien, il n’y a donc pas un écran de sous‑toiture ou une forte isolation thermique pour compliquer l’installation.
Attention à l'isolation
Dans une construction récente en revanche, la mise en place d’une fenêtre de toit s’est fortement alourdie du fait de la présence de ces éléments. Elle se décompose alors en deux étapes, avec la mise en place de la menuiserie dans le rampant d’abord, puis la reprise de toutes les étanchéités à l’air et de l’isolation thermique lors de l’installation de l’habillage intérieur. Il existe deux modes d’ouverture de la fenêtre, à rotation autour d’un axe horizontal placé en travers de l’ouvrant, ou à projection, les gonds étant alors installés sur la traverse haute. Les premières sont les plus répandues. Les secondes sont conseillées lorsque la hauteur du comble est limitée car elles n’empiètent pas sur le volume intérieur.
Dans le cas d’un comble aménagé, il peut être utile de compléter la mise en place de la fenêtre de toit par l’installation de son volet roulant extérieur.
Travaux soumis à autorisation
L’installation d’une fenêtre dans un toit est soumise à autorisation pour deux raisons. La première est qu’il s’agit de la modification de l’aspect extérieur du bâtiment. La seconde est fiscale, puisque cet aménagement est souvent lié au changement de destination du grenier qui doit être intégré au calcul de la surface habitable. Dans le cas d’un comble aménagé, il peut être utile de compléter la mise en place de la fenêtre de toit par l’installation de son volet roulant extérieur, dans le même chantier. Il s’agit en effet d’une protection indispensable contre les risques de surchauffe à l’intérieur. Dans un grenier non aménagé, c’est superflu parce que l’apport de chaleur de la fenêtre est négligeable par rapport à l’énergie dégagée par les tuiles surchauffées.
L'installation en vidéo
La pose en dix étapes
L’emplacement de la fenêtre est déterminé depuis l’intérieur de comble en fonction de l’éclairement recherché et des dispositions de charpente (emplacement des pannes, des chevrons, des arbalétriers,…).
Les tuiles sont déposées pour dégager l'emplacement de la future fenêtre.
Les repères de pose doivent être entièrement découverts, ce qui implique d’enlever plus de tuiles que les dimensions strictes de l’ouverture. En revanche, chevrons et liteaux sont sciés exactement sur les repères.
Le chevêtre est fabriqué en tenant compte des spécificités de l’ouverture. Ici, charpente et couverture sont décalées. Le chevêtre doit en tenir compte.
Le châssis dormant de la fenêtre de toit est équipé de ses accessoires de fixation. Selon leur disposition, la fenêtre sera encastrée, semi‑encastrée dans le plan de toiture ou débordante.
Le châssis est mis en place sur le chevêtre. Il est ajusté en fonction du plan de toiture, puis il est fixé. Des cales peuvent être utiles pour compenser certains décalages.
A la base de la fenêtre de toit, l’étanchéité est assurée par un profilé équipé d’une bavette souple qui épouse la forme des tuiles. Dans certains cas, les tuiles canal notamment, celles‑ci peuvent être recoupées.
Le raccordement du châssis et de la couverture comporte des profilés latéraux et un capotage supérieur, posés en recouvrement de bas en haut, qui permettent de canaliser les eaux de ruissellement.
Une partie des tuiles déposées est remise en place. Il est généralement nécessaire de les recouper à la meuleuse dans le sens de la longueur afin de les ajuster au mieux sur les profilés de raccordement.
L’ouvrant est installé sur ses rotules. Le chantier se termine par l’habillage intérieur, qui intègre, le cas échant, l’épaisseur de l’isolation thermique sous rampant, ainsi que les différentes étanchéités (sous‑toiture, pare‑vapeur).
L’emplacement de la fenêtre est déterminé depuis l’intérieur de comble en fonction de l’éclairement recherché et des dispositions de charpente (emplacement des pannes, des chevrons, des arbalétriers,…).
Les tuiles sont déposées pour dégager l'emplacement de la future fenêtre.
Les repères de pose doivent être entièrement découverts, ce qui implique d’enlever plus de tuiles que les dimensions strictes de l’ouverture. En revanche, chevrons et liteaux sont sciés exactement sur les repères.
Le chevêtre est fabriqué en tenant compte des spécificités de l’ouverture. Ici, charpente et couverture sont décalées. Le chevêtre doit en tenir compte.
Le châssis dormant de la fenêtre de toit est équipé de ses accessoires de fixation. Selon leur disposition, la fenêtre sera encastrée, semi‑encastrée dans le plan de toiture ou débordante.
Le châssis est mis en place sur le chevêtre. Il est ajusté en fonction du plan de toiture, puis il est fixé. Des cales peuvent être utiles pour compenser certains décalages.
A la base de la fenêtre de toit, l’étanchéité est assurée par un profilé équipé d’une bavette souple qui épouse la forme des tuiles. Dans certains cas, les tuiles canal notamment, celles‑ci peuvent être recoupées.
Le raccordement du châssis et de la couverture comporte des profilés latéraux et un capotage supérieur, posés en recouvrement de bas en haut, qui permettent de canaliser les eaux de ruissellement.
Une partie des tuiles déposées est remise en place. Il est généralement nécessaire de les recouper à la meuleuse dans le sens de la longueur afin de les ajuster au mieux sur les profilés de raccordement.
L’ouvrant est installé sur ses rotules. Le chantier se termine par l’habillage intérieur, qui intègre, le cas échant, l’épaisseur de l’isolation thermique sous rampant, ainsi que les différentes étanchéités (sous‑toiture, pare‑vapeur).
Les points-clés
Le chevêtre permet d’encastrer la fenêtre dans le plan de toiture et, surtout, de reporter les charges de la couverture.
1-Chevrons
Les chevrons existants peuvent servir de côtés au chevêtre. Sinon, il faut en clouer de nouveaux, de format équivalent.
2-Traverses
En pied et en tête, les chevrons existants ont été sectionnés. Ils sont réunis par des traverses, elles-mêmes clouées sur les côtés.
3-Liteaux
Les liteaux qui ne sont pas concernés par la fenêtre de toit seront complétés.
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