Le montage de ce kit d'escalier intègre un quart tournant. Un changement de direction à angle droit permet de gagner de la place et peut être positionné selon vos besoins. Ce modèle est à limon central vissé au sol de l'étage inférieur et par le haut dans la trémie. Le serrage des boulons est important pour ne pas laisser de jeu. Armez-vous de patience et d'outils !
Le quart tournant
Notre proposition, de poser un escalier 1/4 tournant en kit, est un peu particulière puisque le modèle retenu joue l’originalité avec un limon central. Mais elle reste fidèle au principe de cette conception, à savoir un changement de direction à angle droit de l'escalier à un moment donné.
Cette bifurcation est l’atout majeur de ce type d’escalier 1/4 tournant car elle permet de suivre l’angle des murs. Grâce à cela, l’encombrement de l’ouvrage, en particulier à l’étage de départ, en bas, est plus réduit.
Surtout, il est possible de placer cette orientation au mieux des possibilités, soit au départ, comme dans notre exemple, soit à l’arrivée, au palier supérieur, soit quelque part sur la volée de marches. Chaque disposition a une incidence directe sur les dimensions et l’orientation de la trémie. Lorsque la place manque, cela vaut la peine d’essayer toutes les possibilités.
Un escalier en kit simplifie considérablement les calculs en amont mais fait perdre la souplesse de l’adaptation du sur-mesure. Il faut adapter la maison !
L’escalier en kit
L’étendue de ces possibilités est accrue par la modularité du concept présenté ici, développé autour d’une unité de base, la marche et son support. Pour concevoir une volée droite, il suffit de disposer d’un nombre de marches suffisant. Le choix est facilité par la possibilité de réglage en hauteur du support par rapport aux marches voisines. Ainsi, un nombre de modules donné permet d’ajuster la hauteur entre des valeurs minimale et maximale.
Les limites de l’escalier
Cette modularité simplifie considérablement les calculs en amont mais fait perdre la souplesse de l’adaptation véritablement sur-mesure, apanage sans partage de l’escaliéteur, comme se dénomme le professionnel spécialisé dans cette discipline.
Aussi, malgré ces possibilités d’ajustement, il reste nécessaire de tout prendre en compte dès l’élaboration des plans et de calculer l’implantation, la trémie en particulier, en fonction du kit escalier choisi et de son nombre de marches.
Des options à la volée
Le modèle d’escalier mis en œuvre ici est à limon central. Il dispose ainsi d’un seul support, sous la ligne de foulée, au milieu des marches. Il est dit autoportant, c’est-à-dire qu’il ne prend pas appui sur les murs comme un escalier classique à limons latéraux. Il est seulement arrimé au sol de départ et dans la trémie d’arrivée.
- L’adaptation du concept comprend également des marches retaillées qui permettent de négocier un quartier tournant. Le principe de réglage en hauteur reste le même puisque le support est identique. Seule la forme s’adapte, plus étroite du côté du collet des marches dansantes. Ici, seuls les modules de l’option quartier tournant sont concernés. Il ne s’agit donc pas d’un véritablement balancement, qui consiste à ajuster un nombre plus important de marches afin de conserver un giron constant au niveau de la ligne de foulée.
- Les options concernent également le design et l’adaptation du garde-corps.
Difficulté de mise en œuvre : 3/5
Temps d'exécution : 5 heures
Surface traitée : -
Personnes : 1 à 2
La pose en vidéo
Sa pose en 9 étapes
Le déballage du kit permet de classer les différentes pièces selon leur destination, en particulier la platine d’étage et le pied de sol ainsi que les nombreux accessoires de raccordement.
La platine de départ est conçue pour se fixer dans l’épaisseur de la trémie. Il faut donc un système de fixation adapté à la nature du support, bois ou béton. La platine est centrée par rapport à la largeur de passage.
Les supports de marche sont reliés les uns aux autres par un système de fixation orientable et réglable en hauteur. Pour cette dernière, la mesure à appliquer résulte du calcul, en fonction du nombre de marche et de la hauteur à franchir.
Un gabarit fourni dans le kit permet d’aligner les platines les unes par rapport aux autres, selon un axe parfaitement rectiligne dans le cas d’une volée droite. Les boulons sont serrés mais pas bloqués.
La mesure calculée précédemment est vérifiée platine après platine. Il est en effet primordial, pour prévenir les accidents, que la hauteur de marche soit constante du sol à l’étage. C’est un principe absolu en matière d’escalier.
Pour négocier le quartier tournant en pied de volée, il suffit de retourner le gabarit pour changer l’angle de la platine par rapport à la précédente. Lorsque le limon relie le sol à l’étage, les niveaux sont vérifiés et tous les boulons sont bloqués définitivement.
Le montage des marches procède en sens inverse de la mise en place du limon, du bas vers le haut. La marche est présentée, ajustée et bien calée en fond de platine avant d’être vissée par en-dessous.
Les fuseaux (poteaux verticaux) du garde-corps sont fixés verticalement, au travers du plat de marche. Pour s’adapter à l’angle de la volée d’escalier, c’est une platine réglable qui permet de fixer la main courante.
Les lisses intermédiaires complètent l’assemblage, bloquées sur les fuseaux par une vis six pans. Des cabochons décoratifs sont ajoutés aux extrémités de la main courante et des lisses.
Le déballage du kit permet de classer les différentes pièces selon leur destination, en particulier la platine d’étage et le pied de sol ainsi que les nombreux accessoires de raccordement.
La platine de départ est conçue pour se fixer dans l’épaisseur de la trémie. Il faut donc un système de fixation adapté à la nature du support, bois ou béton. La platine est centrée par rapport à la largeur de passage.
Les supports de marche sont reliés les uns aux autres par un système de fixation orientable et réglable en hauteur. Pour cette dernière, la mesure à appliquer résulte du calcul, en fonction du nombre de marche et de la hauteur à franchir.
Un gabarit fourni dans le kit permet d’aligner les platines les unes par rapport aux autres, selon un axe parfaitement rectiligne dans le cas d’une volée droite. Les boulons sont serrés mais pas bloqués.
La mesure calculée précédemment est vérifiée platine après platine. Il est en effet primordial, pour prévenir les accidents, que la hauteur de marche soit constante du sol à l’étage. C’est un principe absolu en matière d’escalier.
Pour négocier le quartier tournant en pied de volée, il suffit de retourner le gabarit pour changer l’angle de la platine par rapport à la précédente. Lorsque le limon relie le sol à l’étage, les niveaux sont vérifiés et tous les boulons sont bloqués définitivement.
Le montage des marches procède en sens inverse de la mise en place du limon, du bas vers le haut. La marche est présentée, ajustée et bien calée en fond de platine avant d’être vissée par en-dessous.
Les fuseaux (poteaux verticaux) du garde-corps sont fixés verticalement, au travers du plat de marche. Pour s’adapter à l’angle de la volée d’escalier, c’est une platine réglable qui permet de fixer la main courante.
Les lisses intermédiaires complètent l’assemblage, bloquées sur les fuseaux par une vis six pans. Des cabochons décoratifs sont ajoutés aux extrémités de la main courante et des lisses.
Les points-clés
1. Le limon est la pièce sur laquelle s’encastrent les marches. Quand un escalier s’appuie contre un mur le limon est à l’opposé.
2. Si le limon est lisse, on dit qu’il est à la française
3. Si il est à crémaillère, on dit qu'il est à l'anglaise.
Le geste pro
Pour les travaux répétitifs, l’utilisation d’un gabarit est un réflexe à prendre systématiquement. Ici, il est fourni avec le kit escalier. Sinon, il peut être facilement fabriqué dans du carton fort, du contreplaqué ou du polystyrène extrudé.
- Le gabarit permet de gagner du temps lorsque la même opération doit être répétée plusieurs fois.
- Le gabarit associe en une seule pièce, tenue d’une seule main, tous les instruments de mesure nécessaires comme le mètre, l’équerre ou le niveau.
- Le gabarit évite les erreurs de calcul et les fautes d’inattention. Dans le cas présent, un décalage d’orientation de quelques millimètres au départ de la volée provoque un décalage de plusieurs centimètres à l’arrivée.
- Le gabarit peut être conservé, notamment pour des assemblages soumis à des efforts continus, de manière à vérifier que les ajustements de départ se maintiennent dans le temps.
Les plus pour un escalier
Resserrer les boulons
Cet escalier est entièrement boulonné. Chaque marche étant fixée en son centre, il s’exerce un effort sur cette fixation dès lors que l’utilisateur ne suit pas la ligne de foulée. En outre, le bois des marches réagit en fonction de l’humidité de l’air. Tout cela rend nécessaire, un contrôle périodique du serrage des boulons. Il ne faut en aucun cas laisser perdurer un jeu même minime.
Conception d'un escalier
Un peu de bon sens, quelques formules et de la patience suffisent pour imaginer un escalier. Sinon, Internet déborde de solutions, d’articles et de tutos consacrés au sujet, bien que certains semblent écrits en sumérien. Enfin, il est possible d’utiliser des versions gratuites de logiciels spécialisés. Mais tout cela demande ensuite une fabrication sur-mesure et donc de solides compétences en menuiserie ainsi qu’un outillage conséquent. C’est la raison pour laquelle la modularité du kit s’est imposée, même en autoconstruction.
Question de limon
Le limon est la pièce de bois rampante (ou filante) sur laquelle s’appuient les marches. Dans un escalier à la française, cette pièce est droite et les marches s’encastrent dedans. S’il est à l’anglaise, le limon est crénelé, en crémaillère, et les marches sont posées dessus. Un limon est toujours porteur. Le nôtre est central. Dans un escalier classique, les marches côté mur peuvent être encastrée ou posées sur un faux-limon, plaqué contre la paroi.
