Chauffage et autres accessoires pour piscine

Matériaux

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Construire une piscine, c’est comme acheter une voiture. Il faut se battre avec les options. Car si tout est possible au nom d’une certaine fonctionnalité, tout se complique finalement, en empilant les appareils et les modes d’emploi.

Les accessoires pour une piscine tout confort

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Soyons honnêtes. Personne ne sait faire fonctionner plus du quart des possibilités qu’offrent l’électronique embarquée d’un SUV hybride pédalorechargeable ou la compote d’applis d’un Smartphone 5G à écran pliable en diagonale. Pour les équipements de confort de la piscine, c’est pareil.
Au moment de la commande, les arguments du vendeur semblent pertinents. Après l’installation, c’est moins évident. Heureusement, cela n’a pas de conséquences fâcheuses. C’est seulement inutile.

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Au moment de la commande, les arguments du vendeur semblent pertinents pour acquérir des accessoires. Après l’installation, c’est moins évident. Attention donc aux options inutiles.

Le chauffage de l'eau

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Pouvoir augmenter la période de baignade en chauffant l’eau est l’exemple parfait de ce constat. En théorie, gagner quelques semaines au début ou à la fin de la saison est une bonne idée. Mais elle n’est pas universelle.
Il y a d’abord la localisation de la piscine. Dans les îles ou le sud de la France, gagner 3 semaines sur 8 mois d’utilisation n’est peut-être pas rentable. Et dans le Nord, c’est la température extérieure qui joue. L’eau peut être chauffée toute l’année, mais il faut un abri pour conserver la température (ou une piscine intérieure) et avoir envie de se baigner en décembre, sous la neige.
Viennent ensuite les souhaits des baigneurs. Certains supportent une eau à 24°C, d’autres sont congelés en-dessous de 28°C. La valeur de référence varie, et la quantité d’énergie nécessaire aussi. Dans le second cas, il faudra un équipement plus puissant. Il en va de même selon le volume d’eau du bassin. Plus il est important, plus il faut monter en puissance pour atteindre – et conserver – la température de consigne.
Comme pour la maison, la première consigne est de limiter les déperditions. Il est donc inutile de chauffer l’eau sans couvrir le bassin (bâche à bulles, volet immergé, abri,…).

Le réchauffeur électrique

Il est très simple d’usage, puisqu’il s’agit d’un thermoplongeur branché sur le circuit hydraulique, qui fonctionne comme une bouilloire à thé ou un ballon d’eau chaude. Evidemment, compte tenu du volume d’eau à traiter, il faut taper dans la puissance, 6, 9, 12 kW. Il faut donc un calibre de compteur électrique adapté, voire passer en triphasé. A cela, il faut ajouter les coûts de fonctionnement. Son seul avantage est d’être le système qui chauffe l’eau le plus rapidement.

L’échangeur thermique

Il permet d’utiliser l’énergie produite par une autre source pour la transférer à l’eau de la piscine. Le cas le plus courant consiste à utiliser la chaudière de chauffage central, voire une pompe à chaleur (PAC) géothermique. Le système est simple et se compose de deux circuits indépendants, l’un chauffant l’autre sans se mélanger. Compte tenu du volume d’eau d’un bassin, très largement supérieur à celui d’un chauffage central, il faut une chaudière puissante pour obtenir un résultat probant. Se pose également le problème du raccordement entre la chaudière et le circuit de filtration souvent distants.

La pompe à chaleur

C'est la dernière panacée à la mode. Il est vrai que ses coûts de fonctionnement sont moins importants que les deux solutions précédentes. C’est un système classique de PAC air/eau, placée en dérivation du circuit hydraulique de la piscine via un système by-pass qui permet de contrôler les débits. En mode réversible, la PAC peut même refroidir l’eau en plein été. Comme toujours l’efficacité de l’installation (le COP) est directement tributaire de la température extérieure et de l’ensoleillement, ce qui pénalise fortement là où elle est le plus utile, au nord de la Loire. D’autre part, l’échange thermique est optimal avec des débits de l’ordre de 5 m3 /h contre 3 à 4 fois plus pour la filtration. Le chauffage de l’eau est donc très lent et demande plusieurs jours de fonctionnement continu (la filtration avec), dans le meilleur des cas, à condition que la puissance de la PAC soit correctement calibrée. Si les économies réalisées sont certaines par rapport aux solutions précédentes, l’investissement de départ et le coût de fonctionnement restent encore élevés.

Douche et pool house

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La douche

Elle est pratique à proximité du bassin. En version solaire, elle est plus facile à installer et ne consomme pas d’énergie à l’usage.

Le pool house

C'est une construction accessoire qui, souvent, permet de protéger la filtration, en plus d’offrir un volume de stockage pour le matériel. Il s’agit là de la version de base.
Car il n’y a pas de limite dans les aménagements possibles si la place et le budget sont conséquents. Le bâtiment peut alors s’ouvrir à des activités annexes, à commencer par la cuisine d’été, le Dj set, le home studio, etc. Attention, comme toute construction, elle est régie par les règles d’urbanisme en vigueur qui, souvent, limitent la folie des grandeurs à la surface de plancher disponible !

Les plus ...

Co Conseil

De superbes options

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L'éclairage et la sonorisation
Tout existe pour changer les couleurs de sa piscine. Il faut juste du matériel aux normes. (IP 68)
Les enceintes immergées apportent une expérience intéressante lorsque le son est ressenti par le corps plus que par les oreilles. A prévoir idéalement dès la construction

La nage à contre-courant
La nage à contre-courant s’obtient avec un surpresseur sur le circuit de retour et des buses de refoulement réglables qui s’adaptent au nageur qui l’utilise. Une technique en perte de vitesse au profit d’un simple couloir de nage.