Motoriser votre porte de garage sectionnelle vous apporte confort et sécurité. Fini de monter et descendre de voiture sous la pluie pour ouvrir et fermer votre porte de garage. Exit aussi le risque de se faire voler le véhicule que l'on abandonne quelques instants. Pour l'alimentation, branchement électrique ou panneau photovoltaïque, mais dans tous les cas il faut de la rigueur pour coupler crémaillère et moteur !
Motorisation d'une porte de garage
Le confort des automatismes de fermeture de portes de garage n’est plus à démontrer. Certes, il faut changer les piles de la télécommande de temps en temps mais ouvrir le garage en appuyant sur un bouton est quand même diablement pratique. Sur une porte sectionnelle ou basculante, l’installation est facile.
Le mécanisme est fort simple : un moteur électrique est placé au bout d’une rail de guidage doté d’une courroie de transmission. Le tout est monté sous le plafond du garage bien dans l’axe de la porte, en son milieu. L’appel de la télécommande déclenche le moteur qui tire le vantail via la courroie de transmission. Le mouvement s’inverse à la descente. Le tout est sécurisé par des capteurs.
Une motorisation est choisie en fonction du poids du vantail à manœuvrer et de ses dimensions.
Le choix
Une motorisation de portail est choisie en fonction du poids du vantail à manœuvrer mais surtout de ses dimensions, sa hauteur en particulier qui doit être compatible avec la longueur du rail de guidage. La puissance du moteur est relativement accessoire puisqu’elle n’est utile que pour l’impulsion de démarrage à la montée. La vitesse d’ouverture aussi est anecdotique, sauf pour les utilisateurs vraiment pressés.
Il faut toutefois faire attention à l’encombrement, c’est-à-dire la longueur totale du rail et du moteur mesurée à partir du linteau de porte. Aucun obstacle ne doit gêner l’installation horizontale du rail sur toute cette longueur.
Test préalable
Une motorisation d'une porte de garage n’est pas conçue pour pallier les défauts d’une porte en mauvais état ou trop lourde. C’est le cas par exemple pour celles qui sont difficiles à ouvrir ou fermer manuellement, qui se coincent, comportent des points de blocage ou sont déformées, suite à un choc par exemple. Pour vérifier l’état mécanique de la porte, il suffit de la relever – sans effort – à mi-hauteur et de la relâcher. Elle doit rester en position. Si elle se déplace seule, vers le haut ou le bas, elle doit être rééquilibrée via ses ressorts de compensation.
Accessoires
En version de base, la motorisation est fournie avec une ou deux télécommandes. Le bouton poussoir, bien pratique lorsqu’on se trouve à l’intérieur n’est pas toujours compris. Le clavier à code, pour l’extérieur, est presque toujours en option. Il faut bien vérifier ce qui est compris dans le kit au moment de l’achat afin de prévoir ce qui est utile en fonction de ses habitudes.
Difficulté de mise en œuvre : 2/5 (sauf interprétation de la notice)
Temps d'exécution : 2 heures
Surface traitée : -
Personnes : 1
La pose en vidéo
La pose en 12 étapes
Les points clés
Le raccordement électrique s’effectue par une simple fiche branchée sur une prise à proximité. C’est pratique pour les phases de réglage, d’apprentissage et d’entretien, comme le remplacement de l’ampoule. Mais cela nécessite de prévoir un circuit de prise. Compte tenu de la faible consommation de la motorisation d'une porte sectionnelle, une extension d’un réseau existant est tout à fait envisageable. Il n’y a pas d’obligation de prévoir une ligne dédiée. En revanche, la motorisation d'une porte de garage est exclusivement prévue pour un usage intérieur, en milieu sec. Elle ne présente pas de protection particulière contre les projections d’eau.
Ouvrir et fermer en sécurité
Démontage
Le verrou d’une porte de garage à ouverture manuelle n’est pas compatible avec une motorisation. Il n’est pas nécessaire de l’enlever. Il suffit de le laisser en position ouverte s’il ne gêne pas la manœuvre. La sécurité contre les risques d’effraction d’une porte motorisée est constituée par un dispositif anti-relèvement qui bloque le vantail en position fermée. Mais cela reste un point faible dans un dispositif anti-effraction. Il est donc recommandé de prévoir un détecteur d’ouverture ou de mouvement dans le garage, couplé au système d’alarme principal et de renforcer la porte de communication secondaire comme s’il s’agissait d’une porte d’entrée principale.
Le coup de la panne
En cas de défaillance du système, une simple pile de télécommande à plat suffit, ou de panne de courant, la porte reste obstinément fermée et bloquée par le dispositif anti-relèvement. Heureusement, un bouton de déverrouillage est monté sur le moteur de la porte de garage. Il suffit d’appuyer dessus pour débrayer le mécanisme et rendre au vantail sa liberté de mouvement manuelle. Mais, pour cela, il faut pouvoir entrer dans le garage par une autre porte. S’il n’y en a pas, il faut penser à installer un kit de débrayage de secours par l’extérieur. L’ensemble se compose d’une serrure à clé et d’une cordelette reliée à la motorisation. L’ouverture de la serrure actionne le déverrouillage du moteur via la cordelette.
Sécurité en descente
Comme tous les systèmes automatisés, la motorisation d’une porte de garage comporte un rappel automatique de sécurité qui prévient les risques d’écrasement lors de la descente. Pour tester le dispositif, il faut retenir la porte avec les deux mains pendant que cette dernière se ferme. L’installation de porte doit s’immobiliser et amorcer le rappel automatique de sécurité. La sécurité doit aussi fonctionner en sens inverse en retenant la porte à l’ouverture. Elle doit alors stopper. Pour le dernier test, un objet de plus de 5 cm de hauteur est posé au sol. Le rappel automatique doit fonctionner lorsque le vantail entre en contact, sans l’écraser. En cas de problème, faites intervenir un spécialiste.