Les chambres sont toujours trop petites et manquent de rangements. A cela s’ajoute l’encombrement du lit qui occupe 3 m² de surface au sol, voire plus. Mais en travaillant une cloison en plaques de plâtre pour en faire une alcôve, il est possible de créer du rangement et de donner un nouveau visage à votre chambre.
Rangement sur mesure
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Une première solution pour gagner de la place consiste à aménager de grands tiroirs sous le lit… et à les disposer de manière à pouvoir les ouvrir malgré la proximité des murs. Car c’est tout le paradoxe des solutions de rangement « gain de place » qui ne peuvent vraiment être implantées que dans la chambre du Roi à Versailles.
Un nid solide
Mais s’il y en a une qui se distingue, c’est bien l’alcôve en tête de lit qui est pratiquement universelle, quelle que soit la surface de la chambre. Il y a toujours en effet une cloison d’adossement au lit et toujours une profondeur minimale disponible pour loger une table de nuit. Il n’en faut pas plus pour créer un rangement sur mesure, limité à une simple étagère ou occupant toute la surface de la cloison, qui ne procurera aucune gêne à l’usage. On peut même s’offrir le luxe d’une réalisation exclusivement déco, comme ici, même dans une petite chambre. S’il fallait retenir une seule règle, ce serait de construire solide, pour la tranquillité des dormeurs !
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Le recours à l’ossature métallique et aux plaques de plâtre est séduisant car le procédé est économique, facile à concevoir et à réaliser.
Ossature métallique
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Vue en coupe d'une alcôvePlaques de plâtre et profilés
Parmi toutes les solutions envisageables, le recours à l’ossature métallique et aux plaques de plâtre est séduisant. D’abord, le procédé est l’un des plus économiques puisqu’il n’utilise que des produits de base, courants dans le bâtiment. D’autre part, il est facile à concevoir et à réaliser par toute personne qui a déjà monté une simple cloison avec les mêmes matériaux. Les techniques sont identiques mais, comme les points singuliers sont très nombreux, le temps à y consacrer est bien plus important. De plus, l’aménagement peut être adapté avec une grande souplesse puisque les plaques et les profilés ont apporté la preuve de leur résistance depuis fort longtemps. Enfin, cette solution, qui utilise les mêmes produits que le reste de la pièce, est très facile à décorer.
Rangement et cachettes
Éclairage, niche, table de chevet et même projecteur vidéo ou bibliothèque, tout peut être intégré dans la tête de lit. C’était aussi autrefois le lieu des cachettes puisqu’on avait l’impression de dormir près de son trésor. Mais avant tout l’alcôve en plaque de plâtre permet de faire circuler les réseaux de la pièce ni vu ni connu. Cablâge ou réseaux d’eau... Il est même possible de s’en servir pour escamoter une literie relevable. En ce qui concerne la profondeur, il est préférable de la limiter à 30 cm environ de manière à ne pas gêner l’utilisation du lit.
La pose en vidéo
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La création en douze étapes
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2021 - Pages : 112-113-114-115 - Créer une alcôve
Un aménagement en plaques de plâtre sur ossature repose sur un principe général : tout ce qui sert d’appui est réalisé en rails U et le reste, cloison ou étagères, en montants. Les assemblages sont sertis.
Avec un peu d’habitude, un plan général suffit. Cela laisse plus de liberté d’adaptation aux contraintes spécifiques, comme ici le dégagement nécessaire pour l’ouverture de la porte, qui impose de décaler la. joue de l’alcôve.
Pour former des cadres, les rails peuvent être pliés plutôt que recoupés. Il faut pour cela entailler un bord à la cisaille à tôle, plier le rail à angle droit, rabattre les ailes au marteau et sertir la liaison.
La structure encadre le lit. Les joues ne descendent pas jusqu’au sol et sont interrompues par les deux chevets. Ces derniers sont indépendants de la structure principale et limitent ainsi les déformations.
Chaque élément particulier est traduit dans l’ossature métallique afin d’offrir les supports nécessaires aux plaques d’habillage. Niches, étagères et supports de tablettes disposent de cadres vissés dans la structure.
Les tables de chevet sont encastrées dans les joues latérales. Un rail spécialement recoupé est posé dans le prolongement du montant principal afin de servir d’appui et de fixation à la menuiserie, fabriquée sur mesure.
La table de chevet est reliée à l’ossature par le côté extérieur de la joue. La fixation sera dissimulée par la plaque d’habillage. Les équipements installés sont systématiquement protégés de la poussière et du plâtre.
Une longue tablette filante équipe la partie haute de l’alcôve, sous la niche de projection. Elle est recoupée sur mesure pour s’emboîter dans l’ossature. La fixation est effectuée au travers des montants métalliques.
La pose des plaques exige de nombreuses découpes, au cutter et à la règle. Les parements des étagères, des niches et des joues latérales sont posés en premier afin que leurs chants visibles soient recouverts.
L’ensemble de la structure est fermé par les panneaux disposés en façade. Même les montants métalliques sont doublés d’une bande de plaque de plâtre. Attention à ne pas oublier une gaine électrique en attente.
Les angles sortants les plus exposés aux chocs, autour du lit notamment, sont protégés par un calicot armé, collé au plâtre. Les autres, en partie haute de l’alcôve, sont traités avec un calicot standard.
Outre la pose des calicots sur tous les angles et les joints entre plaques ainsi que l’enduisage des têtes de vis, les travaux de finition comprennent une longue phase de ponçage avant la mise en peinture.
Un aménagement en plaques de plâtre sur ossature repose sur un principe général : tout ce qui sert d’appui est réalisé en rails U et le reste, cloison ou étagères, en montants. Les assemblages sont sertis.
Avec un peu d’habitude, un plan général suffit. Cela laisse plus de liberté d’adaptation aux contraintes spécifiques, comme ici le dégagement nécessaire pour l’ouverture de la porte, qui impose de décaler la. joue de l’alcôve.
Pour former des cadres, les rails peuvent être pliés plutôt que recoupés. Il faut pour cela entailler un bord à la cisaille à tôle, plier le rail à angle droit, rabattre les ailes au marteau et sertir la liaison.
La structure encadre le lit. Les joues ne descendent pas jusqu’au sol et sont interrompues par les deux chevets. Ces derniers sont indépendants de la structure principale et limitent ainsi les déformations.
Chaque élément particulier est traduit dans l’ossature métallique afin d’offrir les supports nécessaires aux plaques d’habillage. Niches, étagères et supports de tablettes disposent de cadres vissés dans la structure.
Les tables de chevet sont encastrées dans les joues latérales. Un rail spécialement recoupé est posé dans le prolongement du montant principal afin de servir d’appui et de fixation à la menuiserie, fabriquée sur mesure.
La table de chevet est reliée à l’ossature par le côté extérieur de la joue. La fixation sera dissimulée par la plaque d’habillage. Les équipements installés sont systématiquement protégés de la poussière et du plâtre.
Une longue tablette filante équipe la partie haute de l’alcôve, sous la niche de projection. Elle est recoupée sur mesure pour s’emboîter dans l’ossature. La fixation est effectuée au travers des montants métalliques.
La pose des plaques exige de nombreuses découpes, au cutter et à la règle. Les parements des étagères, des niches et des joues latérales sont posés en premier afin que leurs chants visibles soient recouverts.
L’ensemble de la structure est fermé par les panneaux disposés en façade. Même les montants métalliques sont doublés d’une bande de plaque de plâtre. Attention à ne pas oublier une gaine électrique en attente.
Les angles sortants les plus exposés aux chocs, autour du lit notamment, sont protégés par un calicot armé, collé au plâtre. Les autres, en partie haute de l’alcôve, sont traités avec un calicot standard.
Outre la pose des calicots sur tous les angles et les joints entre plaques ainsi que l’enduisage des têtes de vis, les travaux de finition comprennent une longue phase de ponçage avant la mise en peinture.
Les points-clés
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1-Portique L’ossature forme un portique en T entièrement creux, dessiné par les rails principaux fixés contre le mur du fond et disposés en façade.
2-Entretoises Des entretoises en renfort sont disposées à intervalle régulier pour rigidifier l’ensemble.
En savoir plus
CoConseil
Gain de temps
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Il existe des cales d’assemblage en plastique destinées à faciliter le montage d’ossature des aménagements en plaques de plâtre. Ces embouts s’adaptent sur des profilés métalliques classiques (M ou R48) et permettent de les associer comme un simple jeu de construction sans pliage, vissage ou rivetage.
TeTechnique
Renfort d'angle
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A la différence d’une cloison classique, les plaques de plâtre de cet aménagement, et notamment les angles sortants, sont beaucoup plus sollicitées. Pour les protéger, le plus simple est d’utiliser des calicots armés et/ou des profilés. Le calicot armé est un réseau serré de fibres synthétiques qui résiste mieux à la déchirure que le papier classique. Contre les chocs, il peut être équipé d’une cornière en métal souple qui habille l’angle. C’est la solution retenue ici. Il est également possible de coller une cornière rigide, noyée dans le plâtre. Notez que ce renfort n’est vraiment utile que pour les angles exposés. Les liaisons et les raccords classiques sont traités avec un calicot standard.
A la différence d’une cloison classique, les plaques de plâtre de cet aménagement, et notamment les angles sortants, sont beaucoup plus sollicitées. Pour les protéger, le plus simple est d’utiliser des calicots armés et/ou des profilés. Le calicot armé est un réseau serré de fibres synthétiques qui résiste mieux à la déchirure que le papier classique. Contre les chocs, il peut être équipé d’une cornière en métal souple qui habille l’angle. C’est la solution retenue ici.
