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Il existe de nombreuses variantes de mécanismes de portes de placard coulissantes. Il est possible d'acheter le système de manoeuvre et d'y adapter les vantaux que l'on souhaite. Reste à les adapter au système. Sinon il existe la solution de l'ensemble complet sur mesure, beaucoup plus rapide à installer mais aussi plus onéreux.
A composer ou en kit
Deux procédés permettent d’équiper un placard de portes coulissantes. Une première solution consiste à acheter séparément les vantaux et le système de manœuvre. L’adaptation sur mesure est à réaliser soi-même, avec le risque d’erreurs que cela comporte. Mais c’est la possibilité de personnaliser les portes sans être limité par le choix du fabricant. Il convient toutefois de prendre le temps de choisir le mécanisme adapté aux vantaux sélectionnés, en particulier leur poids et leur largeur.
La solution retenue ici consiste à mettre en œuvre un ensemble complet sur mesure.
Les cotes de l’ouverture sont relevées et transmises au fabricant qui livre les portes et le mécanisme prêts à monter. Le temps de montage est réduit puisqu’il n’y a pas d’adaptation sur place à effectuer. En revanche, cette solution est plus onéreuse.
Un système coulissant est la meilleure option pour équiper une ouverture de grande largeur.
Largeur d'ouverture
Quel que soit le procédé choisi, un système coulissant est la meilleure option pour équiper une ouverture de grande largeur. Il est en effet possible de multiplier le nombre de vantaux, en nombre pair ou impair, en prévoyant simplement le nombre de rails nécessaires. Deux vantaux peuvent être montés sur le même rail (droit et gauche). Si chaque vantail dispose de son rail, l’épaisseur du système augmente, mais la largeur de passage aussi.
Pour un petit placard, le fait d’installer deux portes, réduit considérablement l’accès jusqu’à le rendre peu pratique. Dans ce cas, il vaut mieux envisager un autre système de fermeture, comme des portes battantes, pliantes ou un rideau.
La pose en vidéo
La pose en 9 étapes
L’emplacement des portes est d’abord repéré au plafond, à partir du fond du rangement, en tenant compte de l’épaisseur du système de guidage en plus de la profondeur des tablettes déjà installées.
Le rail supérieur est aligné sur les repères et il sert de gabarit pour repérer les trous de fixation. Ces derniers sont percés et chevillés en fonction de la nature du support, plein ou creux.
Le rail supérieur est fixé sous le plafond. Attention, il faut respecter le sens de montage, côté droit et gauche, notamment pour les mécanismes à fermeture automatique comme c’est ici le cas.
Les boîtiers porte-câble sont calés en butée contre les deux côtés du placard. Ils sont d’abord débloqués avant de les faire glisser et de les rebloquer avec une petite clé Allen.
Le rail inférieur est mis en place dans le prolongement vertical du rail supérieur. L’alignement est réglé au niveau à bulle. Un fil à plomb fait aussi l’affaire.
Sur un sol fini, vous devez contrôler l’horizontalité du sol. Le rail bas est simplement collé avec du ruban adhésif double face. Sur un sol brut, en ciment par exemple, il faut revenir à une fixation classique par vis et cheville.
Le sommet du vantail est équipé de ses systèmes de manœuvre, comme les galets de guidage ou, comme ici, ses étriers de rappel pour le câble de fermeture automatique.
Pour son montage, la porte est engagée sous le rail haut, légèrement inclinée. Elle est ajustée de manière à bien mettre en place les galets dans leur profil et à accrocher le câble de manœuvre.
Elle est ensuite rabattue et emboîtée dans le rail bas. Son équerrage est ajusté grâce aux différentes vis de réglage du module de bas de porte, de même que la force de manœuvre en ouverture et fermeture.
L’emplacement des portes est d’abord repéré au plafond, à partir du fond du rangement, en tenant compte de l’épaisseur du système de guidage en plus de la profondeur des tablettes déjà installées.
Le rail supérieur est aligné sur les repères et il sert de gabarit pour repérer les trous de fixation. Ces derniers sont percés et chevillés en fonction de la nature du support, plein ou creux.
Le rail supérieur est fixé sous le plafond. Attention, il faut respecter le sens de montage, côté droit et gauche, notamment pour les mécanismes à fermeture automatique comme c’est ici le cas.
Les boîtiers porte-câble sont calés en butée contre les deux côtés du placard. Ils sont d’abord débloqués avant de les faire glisser et de les rebloquer avec une petite clé Allen.
Le rail inférieur est mis en place dans le prolongement vertical du rail supérieur. L’alignement est réglé au niveau à bulle. Un fil à plomb fait aussi l’affaire.
Sur un sol fini, vous devez contrôler l’horizontalité du sol. Le rail bas est simplement collé avec du ruban adhésif double face. Sur un sol brut, en ciment par exemple, il faut revenir à une fixation classique par vis et cheville.
Le sommet du vantail est équipé de ses systèmes de manœuvre, comme les galets de guidage ou, comme ici, ses étriers de rappel pour le câble de fermeture automatique.
Pour son montage, la porte est engagée sous le rail haut, légèrement inclinée. Elle est ajustée de manière à bien mettre en place les galets dans leur profil et à accrocher le câble de manœuvre.
Elle est ensuite rabattue et emboîtée dans le rail bas. Son équerrage est ajusté grâce aux différentes vis de réglage du module de bas de porte, de même que la force de manœuvre en ouverture et fermeture.
Les points-clés
1-Corriger la pente
Le sol doit être parfaitement horizontal pour permettre le coulissement des portes sans blocage. D’autant qu’ici les portes sont dotées d’un système de fermeture automatique qui nécessite une pose parfaite.
2-Compensation
Pour rétablir le niveau, il suffit de fixer un tasseau taillé, ou raboté, en biseau.
En savoir plus
Galandage : le coulissant ultime
- Le galandage consiste à effacer entièrement les portes dans les cloisons latérales lorsqu’elles sont ouvertes.
- La première contrainte est de disposer de largeurs de dégagement suffisantes de chaque côté de l’ouverture. Cela n’a pas de sens de limiter la largeur de passage pour encastrer les coulissants dans les cloisons.
- La deuxième contrainte est qu’il est indispensable de prévoir l’installation du système dès le montage des cloisons. Le galandage est bien adapté aux distributions en plaques de plâtre sur ossature. Il suffit d’adapter celle-ci, de prévoir la réservation nécessaire pour les portes … Et de ne pas fixer les plaques de plâtre tant que les portes et leur mécanisme de manœuvre ne sont pas installés.
- La troisième contrainte du galandage est l’entretien. Comment faire si la porte se bloque en position ouverte ou si un galet casse ? Dans le cas d’un placard, l’astuce consiste à ne pas poser les plaques de plâtre du côté intérieur, afin de laisser l’accès au mécanisme de manœuvre.
