L'assemblage d’un escalier hélicoïdal, colimaçon ou en spirale est simple à monter quand il est en kit à condition de bien préparer son chantier. Prenez bien les dimensions de la hauteur de l'escalier, avec sol fini, et celle de la trémie qui l'accueillera. Il ne vous restera plus ensuite qu'à assembler le kit en n'oubliant pas d'être méticuleux.
Mesures à prendre
La mesure principale à calculer pour choisir un escalier est la hauteur à monter qu’il doit franchir, c’est-à-dire la distance du sol fini de départ au sol fini à l’étage, revêtements compris. Pour un escalier hélicoïdal, il faut aussi ajouter les dimensions de la trémie, le passage dans le plancher d’étage, qui doit correspondre, au minimum, au diamètre de l’escalier lui-même. Les marches ne sont pas rectangulaires et possèdent un petit côté, vers le fût central, le collet. Le giron, c’est-à-dire la profondeur du plat de marche, n’est pas constant. Pour le repérage de la ligne de foulée, qui détermine les proportions idéales il est conventionnellement calculé à 50 cm du bord du fût, même si les marches mesurent moins d’un mètre de large.
Il faut quelquefois chauffer la rampe pour parvenir à lui faire suivre la rotation de l'escalier. On la pose en général en commençant par le haut.
Escalier hélicoïdal en kit
Le montage de l’escalier est un empilement de pièces, de bas en haut, en respectant simplement la numérotation des différents éléments.
Sur le modèle présenté ici, l’orientation des marches les unes par rapport aux autres est assurée par les fuseaux de la rampe qu’il suffit d’aligner, du haut vers le bas. Seule la rampe peut présenter une certaine difficulté pour la mise en place. Si elle est trop rigide pour suivre la rotation des marches, il suffit de la réchauffer quelques minutes avec un décapeur thermique à air chaud, en prenant garde de ne pas la brûler. D’autre part, il est plus facile de la dérouler de haut en bas, de l’arrivée à l’étage vers le départ, plutôt que l’inverse.
La pose en vidéo
L'assemblage en douze étapes
Les points-clés
1- Valeurs idéales
L’escalier idéal a des marches hautes de 17 cm pour une profondeur (giron) comprise entre 26 et 30 cm.
2- En rapport
L’escalier est confortable Si le résultat de la formule de Blondel (deux fois la hauteur ajoutée à la profondeur) est compris entre 60 et 65 cm.
En savoir plus
Escalier idéal
À l’époque de Blondel, au XVIIe siècle, le système métrique restait à inventer. La version originale de la formule se prend les pieds dans les pouces avec une longueur de pas de deux pieds et une hauteur de 12 pouces seulement, ce qui correspond au final à un rapport de 24 pouces, soit deux pieds. Il s’agit de pouces et pieds royaux, qu’il avait particulièrement grands, puisque cela correspond à une pointure 50.
La longévité de la formule tient donc en grande partie à son adaptation en fonction des circonstances. Elle reste une valeur de référence, à compléter avec la notion de confort qui calcule le rapport de la hauteur de marche sur son giron (h/g). Si ce calcul est compris entre 1,32 et 1, l’escalier est raide. Il est courant entre 1 et 0,78, et réputé confortable en dessous de cette dernière valeur.