L’escalier escamotable est la solution idéale pour grimper dans le grenier par sa trappe d’accès. Il ne coûte pas cher et se monte facilement. On peut choisir la version de base, qui s'ouvre grâce à une longue perche, ou une plus évoluée motorisée. C'est toujours mieux que l'échelle de meunier fixe ! Quoi qu'il en soit : attention à vérifier l'étanchéité une fois les travaux finis.
Escalier escamotable : préparer la pose
Le plus souvent, l’escalier escamotable se substitue à la trappe d’accès au grenier. Mais la fixation de celle-ci n’est pas suffisamment solide pour recevoir la charge permanente d’un escalier et, surtout, la charge ponctuelle de celui qui l’emprunte. Il est donc conseillé de déposer l’ensemble de la fermeture, soit la trappe et son cadre dormant. Cela permet aussi de bien ajuster la trémie, le trou dans le plafond, aux dimensions du caisson de l’escalier. Pour éviter les problèmes, l’escalier escamotable doit être relié directement à la structure du plancher. Le moyen le plus simple est de concevoir un chevêtre, c’est-à-dire un assemblage de chevrons qui encadrent la trémie au plus près, et qui sont fixés dans les solives les plus proches au moyen de plaques de connexion métalliques ou de tirefonds.
Pour un escalier escamotable sûr et sécurisé, il est conseillé de concevoir un chevêtre sur lequel il sera fixé.
Manuel ou assisté
En version de base, l’escalier escamotable se manœuvre au moyen d’une longue perche qui permet de déverrouiller la trappe. Celle-ci s’ouvre en douceur grâce au ressort de rappel et il faut déplier les différentes sections de l’escalier, au nombre de 3 en général. Notez qu’il existe aussi des escaliers rétractables qui se replient en accordéon au-dessus de la trappe. Cette version, dite à pantographe, peut être motorisée. La dernière variante est télescopique et se compose de tubes creux qui s’emboîtent les uns dans les autres. Attention, l’escalier escamotable reste un accessoire d’appoint. Il n’est pas conçu pour un usage régulier et la charge admissible ne dépasse pas 150 kilos, soit un seul adulte à la fois.
La pose en vidéo
L'installation en douze étapes
Pour faciliter l’installation, le caisson et sa trappe sont séparés. De légers repères au crayon permettront de remonter l’ensemble sans erreur.
Deux planchettes vissées directement dans le chevêtre vont servir de berceau de maintien au caisson lors de sa mise en place, avant qu’il ne soit fixé définitivement.
Le caisson est glissé en biais au travers de la trémie… à moins d’avoir pris la précaution de le passer dans le comble avant de visser les planchettes
Le caisson est déposé sur les planchettes, en faisant attention de bien orienter le sens d’ouverture de la trappe. Il est ajusté et calé contre le chevêtre, avant de repérer les trous de fixation.
Le caisson est vissé directement dans le chevêtre. Pour éviter les déformations, il faut systématiquement placer une cale entre les deux éléments, au point de fixation. L’ajustement est vérifié à l’équerre.
La trappe est remontée sur ses charnières. Il est préférable de terminer le vissage à la main, afin de ne pas forcer sur le serrage, ce qui pourrait endommager le support.
L’escalier est déplié et monté au dos de la trappe. Il est plus facile de travailler à deux. Le premier, au rez-de-chaussée, maintient l’escalier, pendant que le second visse à partir du grenier.
L’escalier est replié et la trappe refermée. Cela permet d’accrocher le ressort de rappel, qui amortit la descente de la trappe lors de son ouverture.
La trappe est de nouveau ouverte et l’escalier déplié jusqu’au sol. Les coulisses sont réglées en fonction de la pente d’accès, déterminée par la hauteur à franchir entre les deux étages.
Il faut ajuster la base de l’escalier. Le dernier pli est rabattu vers l’arrière et calé au sol grâce à des butées scotchées. La distance restant à couvrir est mesurée dans le prolongement des profilés, entre leurs extrémités et le sol.
Le dernier pli est complètement rabattu vers l’arrière et posé en appui sur un tréteau. La mesure précédente est reportée et les montants sont sciés à angle droit.
Des patins en plastique sont enfoncés à l’extrémité des tubes pour protéger le sol de départ, en faisant attention à bien orienter le biseau. Après quelques utilisations, les différentes fixations sont resserrées.
Pour faciliter l’installation, le caisson et sa trappe sont séparés. De légers repères au crayon permettront de remonter l’ensemble sans erreur.
Deux planchettes vissées directement dans le chevêtre vont servir de berceau de maintien au caisson lors de sa mise en place, avant qu’il ne soit fixé définitivement.
Le caisson est glissé en biais au travers de la trémie… à moins d’avoir pris la précaution de le passer dans le comble avant de visser les planchettes
Le caisson est déposé sur les planchettes, en faisant attention de bien orienter le sens d’ouverture de la trappe. Il est ajusté et calé contre le chevêtre, avant de repérer les trous de fixation.
Le caisson est vissé directement dans le chevêtre. Pour éviter les déformations, il faut systématiquement placer une cale entre les deux éléments, au point de fixation. L’ajustement est vérifié à l’équerre.
La trappe est remontée sur ses charnières. Il est préférable de terminer le vissage à la main, afin de ne pas forcer sur le serrage, ce qui pourrait endommager le support.
L’escalier est déplié et monté au dos de la trappe. Il est plus facile de travailler à deux. Le premier, au rez-de-chaussée, maintient l’escalier, pendant que le second visse à partir du grenier.
L’escalier est replié et la trappe refermée. Cela permet d’accrocher le ressort de rappel, qui amortit la descente de la trappe lors de son ouverture.
La trappe est de nouveau ouverte et l’escalier déplié jusqu’au sol. Les coulisses sont réglées en fonction de la pente d’accès, déterminée par la hauteur à franchir entre les deux étages.
Il faut ajuster la base de l’escalier. Le dernier pli est rabattu vers l’arrière et calé au sol grâce à des butées scotchées. La distance restant à couvrir est mesurée dans le prolongement des profilés, entre leurs extrémités et le sol.
Le dernier pli est complètement rabattu vers l’arrière et posé en appui sur un tréteau. La mesure précédente est reportée et les montants sont sciés à angle droit.
Des patins en plastique sont enfoncés à l’extrémité des tubes pour protéger le sol de départ, en faisant attention à bien orienter le biseau. Après quelques utilisations, les différentes fixations sont resserrées.
Les points-clés
1- Emboîtement
Le caisson de l’escalier se loge dans le chevêtre du plancher de comble.
2- La mesure
Pour faciliter la mise en place, le caisson doit être plus petit que le chevêtre, de 5 mm par côté environ, soit 10 mm en longueur et en largeur.
3- Le rattrapage
Lors de l’ajustement, l’espace résiduel permet d’ajuster le caisson dans le chevêtre.
Attention : En fin de chantier, pour éviter les courants d’air parasites, cet espace doit être rebouché au mastic
La chasse aux courants d'air
La trappe d’accès au grenier est le petit plaisir des techniciens chargés de tester l’étanchéité d’un logement selon les recommandations de la dernière réglementation thermique.
Car les clients pensent au conduit de cheminée, mais oublient la trappe. De nombreux échecs au test de la porte soufflante lui sont imputables. En effet, les modèles d’entrée de gamme ne comportent pas de joints d’étanchéité et c’est la même chose pour les escaliers escamotables.
