Coffrer un linteau, c’est la base, mais vous verrez qu’il existe des linteaux droits, à longue portée ou arrondis...
Une bonne préparation
Réalisé sur mesure ou préfabriqué, le linteau est une traverse horizontale qui soutient la maçonnerie au-dessus d’une porte ou d’une fenêtre. Sa mise en œuvre nécessite le plus souvent un échafaudage (fixe ou mobile), pour fabriquer l’ouvrage puis le couler. Au préalable, on positionne deux étais pour soutenir les extrémités du futur coffrage avant de contrôler leur aplomb l’un au regard de l’autre. Prenez en compte l’épaisseur de la planche dans le calcul de leur hauteur utile pour que le fond du coffrage coïncide avec le sommet du mur.
Les planches
Pour un linteau : deux planches verticales pour les parois, deux planches horizontales pour les bases, douze petits tasseaux pour les renforts latéraux, trois longs tasseaux pour les angles entre planches verticales et horizontales et deux petits chevrons de soutien.
Détail de l'assemblage
L'assemblage débute par le fond du linteau. Ce dernier repose sur des étais placés de chaque côté et calés de niveau. La paroi verticale est ajoutée. N'oubliez pas le tasseau, en bas de la paroi intérieure du coffrage : c'est lui qui permettra de constituer la feuillure dans laquelle viendra se caler le dormant de l'ouverture. La seconde paroi extérieure est clouée à l'aide des tasseaux prévus pour les renforts latéraux. Les deux ouvertures laissés de chaque côté du coffrage permettent le passage du ferraillage qui ancrera solidement le linteau dans le mur.
Coffrage d'un linteau
Le coffrage est fin prêt à recevoir le béton. Avant cela il est nécessaire de huiler l'intérieur du coffrage. Cette opération permet d'éviter que le bois ne boive l'humidité du béton tout en facilitant le démoulage. Notez que les tasseaux positionnés sur le côté du coffrage sont inclinés afin de résister à la pression du béton et d'éviter toute déformation du banchage.
La technique en huit étapes
Découpez les planches du fond du linteau et fixez-les à leurs extrémités sur une barre de soutien (section de chevron). Des étais placés de chaque côté pour porter ces planches. Positionnez au préalable, la paroi verticale opposée (à angle droit).
Comme un coffrage est le négatif de l’ouvrage, posez un tasseau en bas de la paroi intérieure du coffrage. Après décoffrage, il laissera place à une feuillure (ou rainure), pour accueillir le dormant supérieur de la porte.
Posez sur cales (2,5 à 3 cm d’épaisseur), le chaînage carré. Il est formé de quatre fers d’armature de 10 mm de diamètre ceinturés de cadres ligaturés.
Refermez la «banche» en clouant la paroi extérieure. Triangulez l’ouvrage avec des tasseaux inclinés pour qu’il résiste à la pression du béton sans déformations ni fuites. Vérifiez l’aplomb, les niveaux horizontaux et verticaux.
Huilez le bois (pour empêcher que le bois absorbe l’humidité du béton et faciliter le décoffrage) Coulez le béton en prenant soin de ne pas déplacer le ferraillage. Assurez la répartition du béton autour du ferraillage avec une truelle.
Frappez les parois latérales à la massette pour faire remonter les bulles d’air enfermées dans le béton (« vibration du béton »). Plongez la pointe de la truelle dans le coffrage pour compacter le béton puis lissez sa surface au niveau des bords supérieurs du coffrage.
Suivant l’épaisseur de l’ouvrage et la météo, attendre 5 à 10 jours avant de décoffrer. Un décoffrage trop rapide peut soumettre le linteau à un étirement et une moindre résistance. Attention de laisser en place les étais pendant au moins 21 jours.
Décoffrez avec soin pour éviter toute dégradation de l’ouvrage. Utilisez un marteau de coffreur ou un pied de biche. Le linteau est opérationnel : vous pouvez maçonner la maçonnerie supérieure.
Découpez les planches du fond du linteau et fixez-les à leurs extrémités sur une barre de soutien (section de chevron). Des étais placés de chaque côté pour porter ces planches. Positionnez au préalable, la paroi verticale opposée (à angle droit).
Comme un coffrage est le négatif de l’ouvrage, posez un tasseau en bas de la paroi intérieure du coffrage. Après décoffrage, il laissera place à une feuillure (ou rainure), pour accueillir le dormant supérieur de la porte.
Posez sur cales (2,5 à 3 cm d’épaisseur), le chaînage carré. Il est formé de quatre fers d’armature de 10 mm de diamètre ceinturés de cadres ligaturés.
Refermez la «banche» en clouant la paroi extérieure. Triangulez l’ouvrage avec des tasseaux inclinés pour qu’il résiste à la pression du béton sans déformations ni fuites. Vérifiez l’aplomb, les niveaux horizontaux et verticaux.
Huilez le bois (pour empêcher que le bois absorbe l’humidité du béton et faciliter le décoffrage) Coulez le béton en prenant soin de ne pas déplacer le ferraillage. Assurez la répartition du béton autour du ferraillage avec une truelle.
Frappez les parois latérales à la massette pour faire remonter les bulles d’air enfermées dans le béton (« vibration du béton »). Plongez la pointe de la truelle dans le coffrage pour compacter le béton puis lissez sa surface au niveau des bords supérieurs du coffrage.
Suivant l’épaisseur de l’ouvrage et la météo, attendre 5 à 10 jours avant de décoffrer. Un décoffrage trop rapide peut soumettre le linteau à un étirement et une moindre résistance. Attention de laisser en place les étais pendant au moins 21 jours.
Décoffrez avec soin pour éviter toute dégradation de l’ouvrage. Utilisez un marteau de coffreur ou un pied de biche. Le linteau est opérationnel : vous pouvez maçonner la maçonnerie supérieure.
En savoir plus
Les secrets du linteau costaud
Ménagez deux cavités de chaque côté du mur (l 15 cm), pour que le béton (qui sera coulé), soit enscellé dans la maçonnerie de brique. Attention : le ferraillage doit entrer dans les cavités. Les planches de sapin (L 30 x l 200 cm, ép : 27 mm), sont brutes de sciage. Elles laissent sur le béton leur empreinte. Si vous préférez une finition lisse, rabotez leurs faces intérieures. Si votre linteau est long, multipliez les étais (1 tous les 80 cm).
