Le chaînage horizontal est un élément de renfort intégré dans les murs. Il est formé d'aciers longitudinaux (cadres carrés, rectangulaires ou triangulaires.), enrobés dans du béton coulé dans un coffrage.
Le chaînage horizontal
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Surélever la maison impose souvent d’en rehausser les murs et de les couronner de chaînages qui supporteront la nouvelle toiture. Pour la première étape, le choix s’est porté sur le béton cellulaire (sable, chaux, ciment et gypse moulés et cuits sous pression), pour ses qualités : légèreté, coupe, manutention et pose aisées, performance thermique. Les blocs sont maçonnés d’aplomb à joints décalés avec un mortier‑colle. Ceci fait, les murs sont renforcés par un chaînage sur toute leur longueur. Son rôle porteur est essentiel : en béton armé, il finalise la surélévation des pignons et solidarise leurs maçonneries (pierres, moellons et béton cellulaire).
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Coffrage d'un chaînage
Coffrage en surélévation
Détail de l'assemblage d'un chaînage
Détail de l'assemblage d'une surélévation
Les planches
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Sur le coffrage du pignon sud‑ouest : prévoir une dizaine de planches et autant de chevrons avec tasseaux de renforts. Deux planches de contre‑plaqué seront taillées pour reprendre la forme du toit.
Pour le coffrage du pignon nord est : une plaque de contre‑plaqué, une demi douzaine de chevrons, de planchettes et une dizaine de planches.
La construction en dix-sept étapes
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2018-2 - Pages : 106-107-108 - Réaliser le coffrage d'un pignon mitoyen
Trois fers longitudinaux hauts et bas (L 12 x h 70 cm, dia : 10 à 14 mm) forment le corps du ferraillage rectangulaire. Ils sont solidarisés par des cadres ligaturés formant une «cage».
Des panneaux de contre‑plaqué sont posés contre toute la longueur du mur en béton cellulaire. Une 1ère travée de bastings horizontaux est mise en place, confortée par des sections perpendiculaires avant qu’une 2ème travée soit clouée.
Au préalable, des panneaux de polystyrène (ép : 2 cm), sont plaqués contre le mur mitoyen pour l’en désolidariser. Des entretoises sont disposées à intervalles réguliers pour garantir un entraxe solide et régulier.
Après contrôle de l’aplomb, des étais à vis sont inclinés en force contre le bas et le haut du coffrage puis cloués. Vérifiez que l’aplomb n’a pas été modifié pas la force des étais.
Des coins sont enfoncés entre leurs platines et les bastaings pour bloquer le tout. Lubrifier la surface intérieure avec une huile pour faciliter le décoffrage ultérieur.
Gâché légèrement fluide, le béton est transporté dans un seau et déversé dans le «moule». Frappez le rebord du seau contre le rebord des panneaux pour bien le vider.
Régulièrement, faites-le pénétrer entre les fers de l’armature avec une section de tasseau ou une truelle longue. Frappez le coffrage avec une massette pour bien faire descendre le béton. Ce compactage est indispensable pour empêcher la formation de tout «vide».
Après décoffrage, le chaînage coffré sur blocs de béton cellulaire est ragréé à la taloche pour offrir une finition bien lisse.
Rehaussé en bloc de béton cellulaire, le pignon côté rue présente une partie en très légère pente (support toiture), et une partie horizontale (toit‑terrasse).
Des panneaux de contre‑plaqué découpés suivant la pente du versant du futur toit sont plaqués contre le béton cellulaire et fixés avec des chevillettes.
À l’avant, un coffrage est réalisé avec des plaques de contre‑plaqués ceinturés de bastaings horizontaux et verticaux. Des serre‑joints les solidarisent de part et d’autre et de bas en haut.
Un chaînage carré (quatre armatures et quatre fers filants), ceinturé par des cadres ligaturés est placé dans le coffrage.
Des entretoises sont engagées en force entre les panneaux tandis que leur écartement (ou parallélisme), est contrôlé avec un mètre ruban.
Détail du moule (profond de 80 cm), et des fers liaisonnés par des cadres, équerres et boucles ligaturés.
À l’aide d’un pied de biche, ôtez les entretoises pour créer un effet ressort destiné à «vibrer» (comprimer), le béton.
Transporté dans des seaux, le béton est déversé dans le moule en le tassant avec une section de tasseau. Finir de le compacter en le lissant à la truelle.
Après séchage, serre-joints et chevillettes sont retirés pour déposer les bastaings et décoffrer le contre-plaqué.
Trois fers longitudinaux hauts et bas (L 12 x h 70 cm, dia : 10 à 14 mm) forment le corps du ferraillage rectangulaire. Ils sont solidarisés par des cadres ligaturés formant une «cage».
Des panneaux de contre‑plaqué sont posés contre toute la longueur du mur en béton cellulaire. Une 1ère travée de bastings horizontaux est mise en place, confortée par des sections perpendiculaires avant qu’une 2ème travée soit clouée.
Au préalable, des panneaux de polystyrène (ép : 2 cm), sont plaqués contre le mur mitoyen pour l’en désolidariser. Des entretoises sont disposées à intervalles réguliers pour garantir un entraxe solide et régulier.
Après contrôle de l’aplomb, des étais à vis sont inclinés en force contre le bas et le haut du coffrage puis cloués. Vérifiez que l’aplomb n’a pas été modifié pas la force des étais.
Des coins sont enfoncés entre leurs platines et les bastaings pour bloquer le tout. Lubrifier la surface intérieure avec une huile pour faciliter le décoffrage ultérieur.
Gâché légèrement fluide, le béton est transporté dans un seau et déversé dans le «moule». Frappez le rebord du seau contre le rebord des panneaux pour bien le vider.
Régulièrement, faites-le pénétrer entre les fers de l’armature avec une section de tasseau ou une truelle longue. Frappez le coffrage avec une massette pour bien faire descendre le béton. Ce compactage est indispensable pour empêcher la formation de tout «vide».
Après décoffrage, le chaînage coffré sur blocs de béton cellulaire est ragréé à la taloche pour offrir une finition bien lisse.
Rehaussé en bloc de béton cellulaire, le pignon côté rue présente une partie en très légère pente (support toiture), et une partie horizontale (toit‑terrasse).
Des panneaux de contre‑plaqué découpés suivant la pente du versant du futur toit sont plaqués contre le béton cellulaire et fixés avec des chevillettes.
À l’avant, un coffrage est réalisé avec des plaques de contre‑plaqués ceinturés de bastaings horizontaux et verticaux. Des serre‑joints les solidarisent de part et d’autre et de bas en haut.
Un chaînage carré (quatre armatures et quatre fers filants), ceinturé par des cadres ligaturés est placé dans le coffrage.
Des entretoises sont engagées en force entre les panneaux tandis que leur écartement (ou parallélisme), est contrôlé avec un mètre ruban.
Détail du moule (profond de 80 cm), et des fers liaisonnés par des cadres, équerres et boucles ligaturés.
À l’aide d’un pied de biche, ôtez les entretoises pour créer un effet ressort destiné à «vibrer» (comprimer), le béton.
Transporté dans des seaux, le béton est déversé dans le moule en le tassant avec une section de tasseau. Finir de le compacter en le lissant à la truelle.
Après séchage, serre-joints et chevillettes sont retirés pour déposer les bastaings et décoffrer le contre-plaqué.
En savoir plus
TeTechnique
L'importance du fer
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Résistant à la compression, le béton est plus faible face à d’autres contraintes (traction, flexion...). Des fers lui sont donc nécessaires pour... rouler des mécaniques ! Tiges d’acier, treillis, chaînages doivent donc être englobés dans la structure pour créer, après coulage, un ouvrage indéformable et flexible à la fois. Ainsi armé, le béton associe compression et capacités structurelles de l’acier (arcs, voûtes, piliers...). Laminés avec des aspérités en relief («verrous»), ou des évasements en creux («empreintes»), les fers offrent un diamètre de 6, 8, 10, 12, 14, 16, 20 millimètres suivant la résistance recherchée et l’usage. D’une longueur standard de 1 à 6 mètres, ils se recoupent à la disqueuse, se plient à la cintreuse et se lient par fil à ligaturer. Trop compliqué pour vous ? Achetez alors des armatures prêtes à l’emploi (semelle filante, semelle carrée, treillis, chaînage triangulaire...). Côté prix, prévoir environ pour un fer de 1 m de long : 1,5€/m (6 mm de ø); 3,5€/m (10 mm de ø); 4€/m (14 mm de ø); 5€/m (20 mm de ø). Si vous achetez en ligne : gare aux frais de transport qui gonflent vite la facture (longueur et poids des fers).
Alain Chaignon
