Ce bâtiment servait de chai. L’idée des propriétaires a été de le relier à la maison et lui donner le cachet d’une noble dépendance en perçant dans un mur aveugle deux portes surmontées chacune d’un arc en plein cintre…
Coffrer un arc en plein cintre
Afin de maîtriser les coûts mais aussi le temps passé à la réalisation, les propriétaires ont écarté la réalisation d'un arc en plein cintre en pierre, à l'ancienne. Pour cette dépendance, ils ont opté pour des arcs en béton, réalisés grâce à un coffrage astucieusement mis en place. Une fois l'enduit fait, on n'y verra que du feu.
Les planches
Pour une voûte : 8 planches verticales, 2 planches horizontales, 4 planchettes de soutien et un demi disque plein en polystyrène.
Détail de l'assemblage
Quatre planches, installées de part et d'autre du panneau de polystyrène forment les côtés du coffrage. Elles sont maintenues solidaires grâce à deux planches posées perpendiculairement de chaque côté, sur lesquelles reposent les serre-joints. Ces derniers maintiennent le côté du coffrage solidement fixé au mur. Sous le panneau matérialisant l'arc deux planches constituent le fond du coffrage. Elles reposent sur quatre étais, parfaitement calés.
Coffrage d'une voute
Le coffrage vient se positionner de part et d'autre et en dessous du moule matérialisant l'arc, en polystyrène. Tout est calé grâce à un jeu d'étais et de serre-joints. Pour assurer la stabilité de l'ensemble, des fers de liaison viennent assurer la solidarité du coffrage avec les murs de côté.
La technique en cinq étapes
Le chantier débute par la maçonnerie d’un linteau en béton armé sur près de 5 m de longueur, réalisé en plusieurs fois dans l’épaisseur du mur de façade. Situé au-dessus du futur arc, il reste à dégager l’ouverture.
Un pilier central, large de 1,20 m et de l’épaisseur de la façade, soit plus de 70 cm, est monté en blocs béton jusqu’à la hauteur du linteau. La liaison entre les deux est assurée par un lit de béton banché.
Pour reproduire l’arc de plein cintre, plusieurs panneaux de polystyrène de la largeur de l’ouverture sont découpés suivant l’arrondi souhaité et posés côte à côte sur des planches de coffrage tenues par des chandelles.
Le coffrage vient fermer le moule. Il est solidement calé par un jeu complexe d’étais et de serre-joints. Auparavant des fers de liaison ont été mis en place pour solidariser le cœur du coffrage et les murs de côté.
Un espace est réservé à la base du linteau droit pour couler le béton puis le vibrer au moyen d’une aiguille vibrante. S’il faut attendre 3 semaines pour retirer les étais, le décoffrage peut être fait une semaine après le coulage.
Le chantier débute par la maçonnerie d’un linteau en béton armé sur près de 5 m de longueur, réalisé en plusieurs fois dans l’épaisseur du mur de façade. Situé au-dessus du futur arc, il reste à dégager l’ouverture.
Un pilier central, large de 1,20 m et de l’épaisseur de la façade, soit plus de 70 cm, est monté en blocs béton jusqu’à la hauteur du linteau. La liaison entre les deux est assurée par un lit de béton banché.
Pour reproduire l’arc de plein cintre, plusieurs panneaux de polystyrène de la largeur de l’ouverture sont découpés suivant l’arrondi souhaité et posés côte à côte sur des planches de coffrage tenues par des chandelles.
Le coffrage vient fermer le moule. Il est solidement calé par un jeu complexe d’étais et de serre-joints. Auparavant des fers de liaison ont été mis en place pour solidariser le cœur du coffrage et les murs de côté.
Un espace est réservé à la base du linteau droit pour couler le béton puis le vibrer au moyen d’une aiguille vibrante. S’il faut attendre 3 semaines pour retirer les étais, le décoffrage peut être fait une semaine après le coulage.
