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L'Art de l'isolation
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Grâce à sa présentation en blocs semi-rigides, faciles à recouper, l’isolation en fibres de bois se prête bien à l'isolation du toit. En plus d’être facile à poser, elle n’est pas irritante. Une solution parfaite lorsque les travaux sont réalisés au printemps ou en été.
L'intérêt de la fibre de bois
Au siècle dernier, hier à peine, la fibre de bois faisait figure de licorne dans l’univers de l’isolation. Tout le monde en avait entendu parler, mais rares étaient ceux qui l’avaient touchée. Deux décennies plus tard, c’est l’inverse : difficile d’aborder un chantier d’isolation sans croiser sa route.
Pour tous les chantiers
S’agissant de l’isolation d’un comble sous rampants, ce chantier utilise des blocs standard de moyenne densité non revêtus. Côté performances, la conductivité thermique, et donc la résistance thermique en fonction de l’épaisseur, est comparable à celle d’un panneau de laine de verre semi-rigide. Aujourd’hui, la fibre de bois se décline en différentes densités et subit des traitements adaptés pour lui permettre d’être utilisée pour l’isolation des sols, des toits, y compris à l’extérieur et même sans pare-pluie. Dans ce cas, pour chaque application et chaque produit, il convient de bien vérifier l’adéquation du produit en fibre de bois vis-à-vis des performances recherchées et des solutions classiques.
Même dans sa version de base, la fibre de bois est environ deux fois plus onéreuse que la solution standard en fibre minérale.
Matériau écolo mais cher
En effet, plus le produit en fibre de bois est technique, plus il est cher. Même sa version de base, telle que celle utilisée ici, est environ deux fois plus onéreuse que la solution standard en fibre minérale. Pour des chantiers de grandes surfaces, la différence est sensible. Et à la hauteur de l’engagement en faveur de l’environnement.
Isoler les combles
Avant l’isolation par l’intérieur, la couverture de ces combles a été entièrement reprise par l’extérieur. Un pare-pluie a été installé et la couverture a été refaite. Il est donc possible de plaquer les panneaux isolants contre le platelage. Avant de poser le lambris décoratif, un pare-vapeur est mis en place.
La pose en vidéo
La pose en six étapes
La première épaisseur de panneaux est choisie de manière à s’encastrer parfaitement entre les chevrons, en créant un léger relief supplémentaire. Les panneaux sont juste recoupés et coincés en place.
Une structure secondaire est nécessaire pour installer la seconde épaisseur d’isolation. Elle est posée à l’horizontale de manière à croiser les joints. Elle se compose de planches équipées d’équerres.
Pour mettre en place la planche, un premier panneau est calé en bas de rampant. La planche est posée dessus et vissée dans les chevrons. La planche et les panneaux de seconde couche ont la même épaisseur.
Ce qui compte pour un isolant c’est sa résistance thermique, le fameux R qui doit être au moins supérieur à 6, supérieur à 7 pour obtenir des aides, supérieur à 8 pour une maison neuve.
Un pare-vapeur vient compléter le complexe isolant. Il est choisi en fonction du pare-pluie extérieur et de l’épaisseur totale des panneaux de fibre. Les lés sont déroulés à l’horizontale et agrafés sur les planches.
Il faut encore prévenir les ponts de vapeur en collant un adhésif à haute adhérence sur les raccords de lés ainsi qu’au niveau de toutes les liaisons avec la charpente, les murs pignons ou les traversées.
La première épaisseur de panneaux est choisie de manière à s’encastrer parfaitement entre les chevrons, en créant un léger relief supplémentaire. Les panneaux sont juste recoupés et coincés en place.
Une structure secondaire est nécessaire pour installer la seconde épaisseur d’isolation. Elle est posée à l’horizontale de manière à croiser les joints. Elle se compose de planches équipées d’équerres.
Pour mettre en place la planche, un premier panneau est calé en bas de rampant. La planche est posée dessus et vissée dans les chevrons. La planche et les panneaux de seconde couche ont la même épaisseur.
Ce qui compte pour un isolant c’est sa résistance thermique, le fameux R qui doit être au moins supérieur à 6, supérieur à 7 pour obtenir des aides, supérieur à 8 pour une maison neuve.
Un pare-vapeur vient compléter le complexe isolant. Il est choisi en fonction du pare-pluie extérieur et de l’épaisseur totale des panneaux de fibre. Les lés sont déroulés à l’horizontale et agrafés sur les planches.
Il faut encore prévenir les ponts de vapeur en collant un adhésif à haute adhérence sur les raccords de lés ainsi qu’au niveau de toutes les liaisons avec la charpente, les murs pignons ou les traversées.
Les points-clés
Ce qui compte pour un isolant c’est sa résistance thermique, le fameux R.
R > 6 : Pour être efficace
R > 7 : pour obtenir des aides
R > 8 : pour une maison neuve
Dans tous les cas, ici, il faut doubler ici l’épaisseur des panneaux de fibres de bois dont la résistance thermique est de 3,08 pour 120 mm d'épaisseur.
