Un caniveau à grille collecte les eaux de ruissellement au ras du sol. Placé devant une terrasse, au pied d’une véranda ou en bas de la descente du garage, le caniveau à grille canalise et prévient les débordements.
Une canalisation sur mesure
A la différence d’une simple canalisation, le caniveau à grille est ouvert sur sa partie supérieure de manière à récupérer la pluie en bas de pente. C’est le même principe que la gouttière de toit, mais appliqué au sol.
Des caniveaux, il en existe de toutes formes, de toutes tailles et de tous matériaux.
Un caniveau bien dimensionné
Plus la section du caniveau à grille est importante, mieux il sera capable de collecter d’importantes quantités d’eau. La section correspond à la vue en coupe du caniveau, c’est à dire la surface disponible pour recueillir le flux d’eau. Mais le caniveau fait partie d’une chaîne complète. En effet, il est inséré dans un réseau, parfois dérivé des descentes de toit, puis dirigé vers un point de collecte, un regard, qui évacue ensuite l’eau vers une zone d’épandage ou le collecteur principal dans la rue. Il faut donc que tous ces éléments soient calibrés avec les mêmes sections, en entrée et en sortie, de manière à prévenir les risques de refoulement.
Différents modèles de caniveaux
Des caniveaux, il en existe de toutes formes, de toutes tailles et de tous matériaux. Le choix est déterminé par l’emplacement et la fonction. Si le caniveau est placé en travers d’un passage de véhicules, en bas de l’allée du garage par exemple, il doit évidemment supporter la charge roulante. Attention, celle-ci peut être plus élevée pour un camping-car, une camionnette ou un SUV hybride. A l’inverse, devant une terrasse ou une véranda, c’est l’aspect esthétique qui comptera, plus que la résistance à la charge.
Déterminer la bonne pente pour le caniveau
La collecte des eaux de ruissellement est généralement gravitaire. Cela signifie que l’eau s’écoule naturellement du point le plus haut vers le plus bas. L’installation du caniveau à grille doit évidemment respecter cette règle. Une pente de 1 cm de dénivelé par mètre de longueur est une bonne mesure.
Un caniveau sur une bonne assise
Le réglage de la pente s’effectue dès la préparation du terrain et le creusement de la tranchée. C’est même le remblai qui permet d’ajuster au mieux cette assise. Mais il faut aussi garantir cette qualité dans le temps de manière à éviter les tassements différentiels voire le soulèvement – ou l’affaissement – du caniveau.
Difficulté de mise en œuvre : 3/5
Temps d'exécution : 1/2 journée
Surface traitée : -
Personnes : 1
La pose en vidéo
Pose d'un caniveau en 12 étapes
La pose d’un caniveau intervient en fin de chantier après le terrassement et la réalisation des dalles en béton. Ici, un coffrage particulier en bois a été adapté au niveau du collecteur d’eau de pluie.
Pour ce chantier, le raccordement au réseau s’effectue verticalement. Le plus souvent, il est latéral. Les éléments de caniveau sont prévus pour ces deux situations. La hauteur de raccordement est mesurée.
Le tube de raccordement est PVC est découpé à la scie à denture fine, en prévoyant une marge de quelques centimètres. Il sera recoupé et fixé définitivement après la détermination de la pente d’écoulement.
Cette pente se mesure à partir du point bas. L’épaisseur de la dalle de béton de la terrasse est généralement un repère pratique puisqu’elle est lisse et horizontale.
Le décalage entre les points bas et haut est conditionné par la longueur du caniveau puisqu’il s’agit d’un pourcentage (de 0,5 à 1 %). Le calcul est arrondi au demi centimètre près.
Les points bas et haut de l’écoulement sont repérés (ici, il est tenu compte de la hauteur du caniveau). Ils sont reliés par un tracé effectué au cordeau à poudre ou, à défaut, une ficelle tendue entre les deux points.
Le fond de forme est garni d’un mortier à maçonner gâché plutôt ferme de manière à ne pas couler. Par temps chaud, il est utile d’humidifier l’emplacement avant d’appliquer le mortier.
La pose s’effectue à partir du point bas. Le premier élément est ajusté sur le tube d’écoulement, déposé dans le lit de mortier puis calé en suivant scrupuleusement le tracé au cordeau. Attention, si vous utilisez un caniveau en matière plastique, installez-le avec sa grille pour éviter tout risque de déformation.
Les autres éléments se posent de la même façon. Des profils d’emboîtement permettent de les relier entre eux. Dans certains cas, il peut être nécessaire de les solidariser par un cordon de mastic ou de colle.
Une planche entre travers du caniveau, ou un carton posé sur la grille, le protège pendant le remplissage du joint avec la terrasse. Attention à ne pas décaler le caniveau.
L’ajustement en longueur est toujours réalisé du côté haut, sur le dernier élément. Les produits en béton sont découpés à la meuleuse. Ceux en plastique le sont à la scie.
Après séchage du mortier, il est utile de vérifier l’écoulement de l’eau en versant un arrosoir depuis le point haut. Il ne reste plus qu’à emboîter les grilles.
La pose d’un caniveau intervient en fin de chantier après le terrassement et la réalisation des dalles en béton. Ici, un coffrage particulier en bois a été adapté au niveau du collecteur d’eau de pluie.
Pour ce chantier, le raccordement au réseau s’effectue verticalement. Le plus souvent, il est latéral. Les éléments de caniveau sont prévus pour ces deux situations. La hauteur de raccordement est mesurée.
Le tube de raccordement est PVC est découpé à la scie à denture fine, en prévoyant une marge de quelques centimètres. Il sera recoupé et fixé définitivement après la détermination de la pente d’écoulement.
Cette pente se mesure à partir du point bas. L’épaisseur de la dalle de béton de la terrasse est généralement un repère pratique puisqu’elle est lisse et horizontale.
Le décalage entre les points bas et haut est conditionné par la longueur du caniveau puisqu’il s’agit d’un pourcentage (de 0,5 à 1 %). Le calcul est arrondi au demi centimètre près.
Les points bas et haut de l’écoulement sont repérés (ici, il est tenu compte de la hauteur du caniveau). Ils sont reliés par un tracé effectué au cordeau à poudre ou, à défaut, une ficelle tendue entre les deux points.
Le fond de forme est garni d’un mortier à maçonner gâché plutôt ferme de manière à ne pas couler. Par temps chaud, il est utile d’humidifier l’emplacement avant d’appliquer le mortier.
La pose s’effectue à partir du point bas. Le premier élément est ajusté sur le tube d’écoulement, déposé dans le lit de mortier puis calé en suivant scrupuleusement le tracé au cordeau. Attention, si vous utilisez un caniveau en matière plastique, installez-le avec sa grille pour éviter tout risque de déformation.
Les autres éléments se posent de la même façon. Des profils d’emboîtement permettent de les relier entre eux. Dans certains cas, il peut être nécessaire de les solidariser par un cordon de mastic ou de colle.
Une planche entre travers du caniveau, ou un carton posé sur la grille, le protège pendant le remplissage du joint avec la terrasse. Attention à ne pas décaler le caniveau.
L’ajustement en longueur est toujours réalisé du côté haut, sur le dernier élément. Les produits en béton sont découpés à la meuleuse. Ceux en plastique le sont à la scie.
Après séchage du mortier, il est utile de vérifier l’écoulement de l’eau en versant un arrosoir depuis le point haut. Il ne reste plus qu’à emboîter les grilles.
Les points clés
Établir une pente d’écoulement
1- Il faut d’abord définir un repère. Le plus simple est de choisir le point le plus bas, du côté de l’évacuation.
2- Ensuite, la longueur concernée est mesurée.
3- Cela permet de calculer le décalage nécessaire, ente 5 mm et 1 cm par mètre de longueur.
4- Ce décalage est reporté de l’autre côté de la canalisation.
5- Enfin les deux repères sont reliés d’un trait de cordeau à poudre.
À savoir pour un caniveau...
L'entretien d'un caniveau
Les eaux de ruissellement entraînent avec elles toutes sortes de débris et de dépôts qui se déposent sur le fond du collecteur et peuvent finir par le boucher. Il est donc nécessaire, une à deux fois par an, de soulever la grille du caniveau et d’en nettoyer l’intérieur.
Les lendemains de pluie, vérifiez également qu’il ne reste pas de l’eau dans le caniveau, propice à la prolifération des moustiques.
Le caniveau devant un garage aménagé
Le modèle du pavillon Ile de France avec son garage enterré ou semi-enterré est très répandu. De plus en plus, le garage est réhabilité en surface habitable. Mais là où des débordements ponctuels dans un garage pouvaient être tolérés, ce n’est plus le cas dans une salle de jeux ou une chambre.
En conséquence, un tel aménagement doit s’accompagner d’un recalibrage du réseau de collecte en bas de pente, avec un caniveau plus large et de plus grande section. Il est complété par un seuil d’au moins 5 cm de hauteur, à l’emplacement de l’ancienne porte de garage, sous la nouvelle porte-fenêtre.
L'eau du caniveau est polluée
Récupérer l’eau des toits est une bonne chose, mais ça l’est moins pour les ruissellements. En effet, outre les polluants atmosphériques apportés par la pluie, le lessivage des sols amène des poussières, des débris, des moisissures, des pollens, des larves et des insectes de toutes sortes. A cela s’ajoutent les hydrocarbures (voie de circulation) ou les pesticides déposés au sol depuis la précédente pluie. Il n’est donc pas conseillé de récupérer ces eaux, sauf à la stocker dans un bassin de décantation avant de les employer pour des usages ponctuels comme le lavage des véhicules, par ailleurs interdit à domicile dans de nombreuses communes.
Le drainage périphérique
Cette technique consiste à creuser une véritable tranchée au pied de l’ouvrage à protéger, à placer dans le fond un tuyau perforé, un drain, puis à remplir la fouille de matériaux filtrants. En cas de pluie, l’eau s’infiltre dans le sol puis finit par être collectée par le drain. Cela permet de limiter l’engorgement des réseaux de collecte immédiatement après une averse orageuse. Mais les travaux à réaliser sont d’une toute autre ampleur.
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